Il paraît que Cowblog a décidé de faire un petit nettoyage des comptes inactifs... Au bout de 2 ans, il était temps, j'aimerais pas voir la tête de l'appart' des admins, il doit au moins ressembler au mien !
Cela dit, en y réfléchissant... Ca a dû provoquer un bon gros afflux de connexions de gens qui se sont tout d'un coup souvenus que quelque part au fond de l'internet il avait existé un espace de communication où, du temps de leur folle jeunesse, ils avaient raconté mille anecdotes dont la fadeur n'avait d'égale que le sentiment de honte qui doit les envahir aujourd'hui à la relecture... Bref, un bon gros coup marketing pour se rappeler à notre bon souvenir et faire semblant de pouvoir concurrencer Facebook dans le domaine des photos de bouffe et d'histoires de coeur aussi niaises que mal écrites.
Et bizarrement, j'ai moi aussi mes posts plus ou moins regrettables que je ne veux pas voir disparaître... Du coup, me voilà !
Et me voilà repartie aussi sec, à dans deux ans !
Etoilechant
Mélodie Douce-Amère...
Vendredi 11 avril 2014 à 0:26
Mercredi 28 septembre 2011 à 23:35
Aujourd’hui, je ne fais rien. Enfin quand je dis rien, je parle des choses constructives qui pourraient, par exemple, justifier mon exorbitant salaire (exorbitant par rapport à un ouvrier chinois dans une usine Nike, s’entend. D’ailleurs, j’ai lu qu’ils commençaient à se révolter pour protester contre leurs conditions de travail, je devrais peut-être prendre exemple… après tout, la Chine c’est l’avenir paraît-il).
Parce que si on fait abstraction de la notion vulgaire et surannée de « travail », j’ai eu une activité intellectuelle réellement intense, entre la consultation des nouvelles du monde (aucun effet secondaire à part une légère envie de s’habiller de haillons en braillant « Repentez-vous, mécréants, la fin du monde est sur nous, escortée par la Guerre, la Famine, la Pestilence, la Mort sur leurs chevaux d’Apocalypse, et le cavalier bonus Sarkozy sur son poney ! Le Châtiment HAHA LE CHATIMEEENT »… hm.), ma gymnastique cérébrale habituelle sur Démineur et les mots fléchés de Métro, une concentration absolue sur un dessin à peine caricatural de mon demi-chef en gobelin bossu…
Bref, à tous points de vue, une activité intense qui me permet d’arborer ce pli de concentration et ce regard fixe qui caractérisent la vraie bête de travail, et qui permettent depuis 4 ans que mes chefs ne se demandent jamais à quoi je peux bien occuper mon temps (vu mon air grave, je dois être en train
de sauver le monde, au moins).
De temps en temps, j’interromps mon dur labeur pour promener un regard mi-fier, mi-attendri sur mon bureau. J’ai toujours eu la sensation qu’un bureau bien rangé était trop louche pour être honnête, que ça cachait quelque chose, ne serait-ce que cette manie de tout ranger dans des tiroirs et tout classer dans des dossiers en piles bien carrées pour qu’on ne voie pas ce qu’il y a dedans.
Mon bureau clame à la fois ma totale transparence (on doit pouvoir y retrouver tous mes documents des 2 dernières années – j’ai été obligée de ranger quand on a déménagé – ainsi que des batteries de stylos égarés, des cuillères, des biscuits, des kilos de post-its, des boîtes de Doliprane et un guide des Droits des salariés – que je pose en évidence quand mon chef se fait trop pressant), à la fois mon activité frénétique car j’ai toujours un « dossier en cours » ouvert, ce qui fait que même quand je suis absente on SAIT que j’y travaille, et il clame surtout ce mélange de confiance et de subtilité qui fait que même si vous VOULEZ chercher les traces de mon vrai travail sur mon bureau, quelque chose vous en empêchera, peut-être la certitude que si vous posez la main dessus, vous risquez de ne pas la retrouver avant longtemps (effet garanti avec les chefs, surtout quand on peut se permettre de sortir nonchalamment d’un tas anonyme LE document demandé, comme si c’était évident qu’il était « rangé » là. Et ça fonctionne aussi pour les vigiles qui veulent fouiller les sacs à main : si vous pouvez donner l’impression que la concentration d’objets divers et variés a pu donner naissance à une bactérie inconnue et vorace, ils seront d’un coup beaucoup moins intéressés…).
Quoi qu’il en soit, mon bureau ne laisse personne indifférent : si mes collègues ont fini par s’y habituer, je note toujours avec plaisir un regard d’incrédulité sans nul doute admirative de la part des nouveaux visiteurs, quand ce n’est pas un franc mouvement de recul.
Ce sont de petites choses, mais c’est toujours gratifiant de voir l’effort récompensé.
Pour conclure, je tiens à vous prodiguer généreusement les perles de sagesses de mon esthéticienne toujours inspirée, pour éclairer nos futiles vie d'une lumière philosophique : « Mais dans quel monde on vit ? … T’façon, y a plus de respect ! »
(je soupçonne mon esthéticienne d’être la réincarnation de la mère Denis)
Lundi 19 septembre 2011 à 13:47
La fin de l’été (en vrai, l’été dure maintenant du 1er au 31 mai sur Paris, mais on fait quand
Et bien d'autres ! ;p
même semblant de croire que le soleil peut apparaître en juillet-août), les catastrophes
nucléaires, la famine en Afrique de l’Est, la corruption des gouvernements (la Mafia italienne
a récemment indiqué qu’elle se désolidarisait de l’Etat italien, vexée que celui-ci l’ait
surpassée dans l’exercice du vol et de la corruption), la répression de la révolution en Syrie,
la censure et la surveillance des citoyens par l’Etat qui tend à se répandre comme un insidieux
poison… Vous n’avez pas l’impression de vivre dans un mélange entre 1984, Akira, Ravage,
La Route et autres riants romans d’anticipation qui nous annoncent à quelle sauce la race
humaine va se cannibaliser ?
Moi si, et c’est un peu flippant, d’autant que 2012 se rapproche, que la fin du monde n’est pas
loin, et qu’on va tous mourir, alors que je n’ai même pas fini la saison 1 de Misfits ni vu les
saisons 2 et 3 de Glee, ni fait de nouveau tatouage, ni vu les plages des Antilles…
Maybon, trêve de geignements désespérés, mettons de côté les épines empoisonnées de la vie
pour nous concentrer sur ses aspects ô combien plus agréables, dont notamment le shopping
ou l’art employer utilement quelques millions de dollars pour augmenter le niveau de bonheur
mondial en commençant par le mien.
Voici ma wish-list non exhaustive, si un papa noël désoeuvré passe par là… Et oui, j’ai été
(presque) très sage !
-2 nouveaux trous dans les lobes des oreilles
-de nouveaux piercings pour les oreilles
-un anneau pour mon piercing à l’oreille
-un nouveau tatouage
-des bagues, en argent of course !
-des boucles d’oreille, idem !
-des bracelets,
-un sac à main desigual bleu ou rouge assez grand pour trimballer ma maison !
-un shampoing / soin / coupe des pointes chez le coiffeur
-un piano électrique
-une clarinette
-des percussions
-des chaussures
-des baskets
-un nouveau pc
-Des crayons pour les yeux (bleu, brun, violet…)
-une maison en Italie, en Espagne, dans le Sud de la France…
-une plage privée (sans gros cailloux, ni méduses, ni petits insectes répugnants, et mer à partir de 25°C)
-des bouquins, BD, mangas…
-des CD (Buika, Mary J Blige, BO de Chico et Rita, ...)
-des DVD (Kaamelott, Glee, animes,films...)
-des DVD (Kaamelott, Glee, animes,films...)
-une piscine (chauffée, bien sûr) (avec des matelas gonflables dedans, et des porte-cocktails)
-des glaces de la gelateria de Castelnuovo de la Garfagnana
-des fringues
-de la volonté (par exemple pour faire du sport / perdre du poids / travailler ma musique au lieu de glander / économiser mes sous / faire le ménage…)
-un corps de rêve
-des vrais ongles pour remplacer les miens en mousse ><
-du thé
-De la charcuterie, du fromage et de l’alcool qui font pas grossir (et qui sont bons quand même) ♥
-un appartement autonettoyant
-des lentilles colorées (pour les yeux)
-la paix dans le monde
-qu’il n’y ait plus besoin des restos du cœur (et surtout, plus besoin de subir les Enfoirés, pitié)
-l’éradication du langage sms et de ses sectateurs dans une pluie de feu et de foudre
-des places de concert
-des places de spectacle
-des fleurs
-un nouveau lecteur MP3, avec si possible un bon son, et pas de pomme !
-mon super casque AKG K430 (ou mieux, hein) ♥
-des cours de danse / langues / cuisine / arts martiaux (à condition que l’apprentissage se fasse comme dans Matrix)
-un nouvel appareil photo de bonne qualité (si possible avec un écran moins facile à bousiller que le précédent)
-un dîner dans un bon resto sympa
-une greffe des cordes vocales d’Ella Fitzgerald
-un voyage n’importe où (sauf destinations improbables comme Douai, Dunkerque ou Limoges)
-le samsung galaxy s2 (on est hype ou on l’est pas)
-Des nouveaux meubles, pour changer
-Un abonnement au cinéma
-Du mascara brun, noir, violet, etc…
-La super palette Urban Decay New York édition limitée noel 2010 qui n’existe plus T_T
-Un gros DD externe d’au moins 1To
-Une solution miracle et définitive contre les emmerdements récurrents comme le nez bouché, les poils, l’asthme et la cellulite
-Un hub usb sympa et/ou mignon
-Un manteau
-un tigre apprivoisé
-un tigre apprivoisé
Mardi 23 novembre 2010 à 16:27
Aaah que je déteste ces journées grises et froides où l’hiver fait bien claquer ses gros sabots pour nous montrer qu’il est en avance, où le temps traîne les pieds pour pas arriver à l’heure de la délivrance, où les jours se traînent avant l’arrivée de la Paye salvatrice, et où mes mains se craquellent sous l’effet du froid et de la pénurie de crème au chanvre The B… Shop.
Journée de merde, quoi, mais que peut-on attendre d’une semaine qui commence avec cette pensée :
- Je déteste le lundi
- Je déteste le matin
- Je HAIS le lundi matin.
Et je hais mon compte en banque qui renâcle toujours à me payer mes places pour le concert de Mayra Andrade ! T_T
Je rêve d’une vraie semaine adaptée à ma productivité, avec 3 jours de boulot qui commenceraient à 15h et finiraient à 17h, et le reste en weekend, payée le double…
C’est même pas vrai en plus. Qui rêve de travail ?
En vrai, je rêve de vacances. De chaleur. De, exhumons le mot de notre dictionnaire des contes et mythologies, SOLEIL !
Soleil : Petite étoile brûlant au milieu de notre système solaire, ayant pour particularité de bien prendre soin de ne pas faire déborder ses rayons au-dessus d’une ligne Bordeaux/Grenoble, sauf de temps en temps entre le 20 juin et le 10 juillet.
Enfin bon.
Sinon vous avez vu de bons films récemment ? (oui, je m’ennuie alors je meuble comme je peux, pouet. L’avantage étant qu’en tapant ces inepties sur mon clavier d’un air concentré – dans le sens généralement associé à « comme une porte de prison » pour décourager les importuns – je passe pour une serial bosseuse occupée à pondre un travail de titan qui trouvera sa place quelque part entre la formule du vaccin contre le sida et la solution à la famine dans le monde. Fin de la parenthèse.)
Personnellement, j’ai vu récemment L’Homme qui voulait vivre sa vie, avec Romain Duris. Film très réconfortant, puisque Romain Duris passe la moitié du film à vouloir vivre sa vie, l’autre moitié à regretter de la vivre, le but étant de nous avertir que la vie d’un avocat surpayé vivant fastueusement dans une villa de 300m², c’est de la merde en double barre, et qu’on vit très bien pauvre et obscur.
Merci Romain, il nous fallait bien ça pour nous remettre du prix de la place de cinéma (payée en tarif réduit au prix d’un tarif plein sur les champs il y a… oh, quelques années ?)
Et sinon j’ai vu La Mouche. Enfin. Avec Jeff Goldblum, sa coupe de cheveux improbable et son corps si bien musclé* (sérieux, pourquoi personne m’a jamais dit qu’il avait un corps pareil ? °o° Et pourquoi on n’en voit rien dans Jurassic Park ??). Et, oh oui, son talent d’acteur aussi. Et affligé d’une potiche quelconque dont on regrette que ses dialogues ne se résument pas à des silences (et fille facile en plus, vu comme elle saute direct dans les draps d’un mec encore inconnu la veille !).
*Avant qu’il se transforme, hein, bande de rigolos.
Et j’ai donc émis une théorie auprès de quelques élus, qui ont inexplicablement perdu l’usage de leurs oreilles suite à notre conversation, mais je suis persuadée d’être dans le vrai. Théorie enrichie par Manouel, prof de maths de son état, qui a donc apporté son poids scientifique dans la démonstration ci-dessous.
!!! ALERTE SPOILER !!!
(Je ne voudrais pas donner une idée préconçue du film, et donner à penser que seule ma lecture est la bonne. Bien que ce soit le cas.)
Bref, que voit-on dans ce film ?
Si l’on met de côté sa mésaventure avec la mouche, assez anecdotique vous l’admettrez, ce film raconte l’histoire d’un homme qui :
- Mange beaucoup de sucre, du chocolat, des beignets, bref, que des trucs prohibés par les diététiciens. Et il fait des expériences sur des animaux vivants, voire des cadavres d’animaux (cette scène douloureuse avec le steack…), mais ça n’a rien à voir.
Partant de cette constatation, que lui arrive-t-il ?
- à force de manger du sucre, il grossit, il a des problèmes de peau, des boutons purulents, etc.
- ses dents tombent
- Il a des remontées acides répugnantes
- sa copine dégoûtée finit par lui exploser la tronche au fusil à pompe (ou quelque chose d’approchant) à bout portant.
Qu’est-ce qu’on apprend donc ?
MANGER DU SUCRE TUE !
Je suis convaincue que ce film est en réalité une propagande du lobby des Anti-sucres et anti-gras ! Des gens qui voudraient nous faire croire qu’on peut vivre en mangeant de la salade et du tofu bouilli ! Mais je ne me tairai pas ! Je vais dénoncer au monde ce complot qui…mgmfmh
Edit : il suffit de dire que je m’ennuie au boulot pour qu’aussitôt me tombent dessus un tas d’emmerdes qui me font passer direct de l’ennui à la saine envie d’étriper mes collègues. Youpi !
Vendredi 12 novembre 2010 à 15:47
Pour fêter mon retour ici, j’avais l’intention de pondre un petit pavé léger, distrayant, voire drôlatique, comme je sais (si bien) le faire.
/lancer de fleurs off.
Or, aujourd’hui, pour diverses raisons, je n’ai pas envie de rire, et encore moins envie de faire rire. J’ai plutôt envie d’encastrer mon clavier dans la tronche du premier ou de la première qui m’adresse la parole (et vu la crasse qui recouvre ledit clavier, v’la les infections, je suis sûre qu’il y a moyen de recréer le T-Virus. Ou Z-Virus ? bref, un virus suffisamment répugnant pour n’avoir droit qu’à une lettre pour tout prénom).
Je ne suis donc pas de très bonne humeur, pour tout dire.
Déjà à cause de ce temps pourri qui n’en finit pas de nous faire regretter la canicule de 2003.
Ensuite parce que j’ai l’impression en ce moment que toutes mes initiatives quelles qu’elles soient finissent systématiquement en forme de « pavés de bonnes intentions en titanium renforcé » (ceux de l’enfer, mais en mieux) jetés joyeusement à la gueule de mon entourage.
J’attends le moment où on va me dire « tiens, si tu veux m’aider, va voir là-bas si j’y suis. Non, là-bas plus loin. »
Merde, j’ai l’impression d’être une mère Theresa qui filerait un bouquin du Dr. Dukan aux affamés de Calcutta.
Je crois que je devrais renoncer à vouloir consoler / rassurer / faire du bien aux gens, je suis visiblement pas douée pour ça, pire, j’aggrave les choses dès que je pose la main dessus, un peu comme un maître nageur qui vient aider un mec en pleine noyade en lui enfonçant la tête sous l’eau.
J’avais prévenu, c’est pas drôle, je me plains, je râle, mais constater ça, c’est encore pire que d’avoir rien fait : quand on fait rien pour personne, on peut se sentir vaguement coupable d’avoir laissé la situation comme ça, puis on se verse un chocolat chaud avec de la chantilly et finalement, qu’est-ce que j’y peux, hein, les gens n’ont qu’à régler leurs problèmes.
Alors que quand on a voulu aider et qu’on s’aperçoit qu’on a tout gâché, ben… c’est comme si on avait mis une claque à quelqu’un qu’on chérit : ça fait deux fois plus mal quand on s’en rend compte… Et on n’a de cesse de s’en remettre plein la tête pour expier la faute (et encore, au moyen-âge c’était l’autoflagellation aux fouets cloutés, je l’ai échappé belle).
Voilà, je c’était mon billet en forme de mea culpa, pardon à ceux que j’ai blessés sans le vouloir, et promis, dès demain je repars sur des billets légers où je dis du mal des gens ; là au moins, si je blesse, c’est exprès et c’en est presque gratifiant.
