Vendredi 29 décembre 2006 à 19:44



Inspiration, inspiration, quand tu nous tiens...

La vraie question, c'est "inspiration, quand tu nous tiens pas... qu'est-ce qu'on fait?"
Paske là, côté inspiration, chuis encore plus sèche qu'une vieille bigote (pourtant théoriquement imbibée d'eau bénite, mais les voies du Seigneur sont impénétrables, paraît-il... J'avais un sale jeu de mots pour conclure cet aparté, mais sans nul doute inspiré par le Démon, et de nature à choquer les âmes pures et innocentes qui se seraient par on ne sait quel pervers hasard égarées sur cet article, donc refermons chastement cette parenthèse à la furtive odeur de soufre...)

Un génie, un vrai, nourrirait sa verve de ses états d'âme, de son environnement physique, de ses coups de coeur et donnerait le jour à une merveille de délicatesse poétique même sur le plus trivial des sujets... Faisons l'inventaire de ce que j'ai à disposition:

- Un reflet de lampadaire sur une vitre noire dans une nuit banlieusarde
- Un *** de radiateur obstinément glacé
- Les rires hennissants de mes voisins du dessus, dont je suis sûre qu'ils font exprès de rire à ras du sol pour que je les entende mieux
- Ma soeur en train de se prendre pour un troubadour moyen-âgeux en collants violets

... Zut le titre "la Comédie Humaine" est déjà pris...

J'aimerais, j'aimerais, j'aimerais laisser mon crayon courir sur le papier (oui, je reste obstinément préhistorique. Et si j'utilise du papier, c'est uniquement parce que j'avais ni parchemin, ni papyrus, ni tablettes de cire sous la main.), et par la magie de l'écriture, animer ces noirs caractères pour tirer de vous sourires et émerveillement, pour entr'ouvrir la petite porte couleur de ciel par laquelle je pourrais m'échapper de ce quotidien sans espoir et de cette chambre glaciale où 2°C est considéré comme une température tropicale...

Sérieux, j'me pèle!! Malgré les 2000 couches de vêtements, chaussettes et mitaines me donnant l'aspect d'un Barbapapa en voie de clochardisation accélérée, j'ai toujours les doigts raides et gelés. Je suis sûre que j'aurais plus chaud assise dans mon frigo.



image de pyromaniac





... En fait, j'en ai marre de ces vacances pourries où on passe son temps à se gaver de trucs gras et/ou poisseux dont on subit ensuite les restes pendant des jours, où on se ramasse des programmes télé qui, non contents de génocider en masses nos pauvres neurones de téléspectateurs innocents, mettent un point d'honneur à ressasser la pauvreté sous-culturelle de l'année écoulée, où les voisins font exprès de se balader en claquettes en bois brut sur parquet aggloméré, à 2h du mat', alors qu'on lutte à la fois contre la migraine, le désespoir et l'insomnie.

... Marre de ces "vacances" qui n'en finissent pas, de fixer mes 4 murs, de trembler au moindre geste, de refouler ma colère, de crever de solitude... J'avais oublié comme le potentiel ludique d'une chambre standard s'épuisait vite, au bout de quelques jours de semi-réclusion... Impressionnant, en fait.
C'est dommage que je ne sache plus tricoter, sinon une douzaine de familles dans le besoin auraient vu leur garde-robe entièrement renouvelée...



Vous me direz, j'ai du taf. Plutôt pas mal, même. Et qu'en réalité, j'ai été plus occupée depuis le début des vacances que depuis le début de l'année, à cause de cette * long chapelet de qualificatifs plus ou moins injurieux * d'étude de marché. C'est peut-être pour ça que je suis déprimée, en fait; le travail c'est encore pire pour le moral qu'une rupture amoureuse (quoi, j'exagère? xD).

Je vous répondrai cependant
1) Que je suis polie avec vous alors restez correct, s'il vous plaît je vous en prie ça va comme ça
et 2) ... Je me souviens plus du 2), mais ça devait être une répartie cinglante sur le fait que le travail n'entre pas dans mes critères de qualité de vie, et que des réflexions dans ce genre, vous pouvez vous les garder.

Et le premier qui me fait une réflexion désagréable est un gros tas de crème pâtissière.

...

Ptain, 2h du mat', rien foutu de la journée et la fatigue s'en fait sentir, via une belle migraine de derrière les fagots... Je crois que je vais arrêter là, sinon c'est carrément un bout de cervelle que je vais poster, et vu comme c'est douloureux, ça risque pas d'être beau à voir...

J'espère que tous ceux à qui je pense font de beaux rêves à l'heure où j'écris ça... C'est l'heure de les y rejoindre!

Jeudi 28 décembre 2006 à 21:27



Je suis retombée tout à l'heure sur cette photo, que je ne peux regarder sans sourire... Cette photo est bien la preuve que tout peut être plus sombre que jamais, tant qu'on a des personnes qui arrivent à nous faire sourire comme ça, juste par leur présence, leur gentillesse, leur humour, rien n'est perdu, et tout peut encore s'améliorer...

Cette photo me rappelle des souvenirs à la fois doux comme la brise d'été qui nous baignait à ce moment-là et lourds comme le parfum de cette rose qui ne m'a plus jamais quittée... Jveux retourner à cet instant!!! (c'est vrai, je l'ai toujours, la rose, elle est est toute sèche mais a gardé tous ses pétales, qui ont viré au bleu-noir, un souvenir de ces instants où j'étais heureuse et presque insouciante! ^^)


Skaïa-chan, Moon-chan, vous me manquez les filles! T_T

erf, crise de solitude... ><'

Mercredi 27 décembre 2006 à 22:31




"Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude." [Guy de Maupassant]

Magnifique image par acidlullaby

Jeudi 21 décembre 2006 à 23:06

Pfff... J'ai envie de poster, mais je ne sais pas quoi écrire... Pitoyable, non? Où donc, vous demandez-vous, où donc est passée cette plume acérée qui narre avec un humour non dénué d'un cynisme ravageur la platitude sans fin de ses journées aussi interminables que ses articles?

Pour ça au moins, j'ai la réponse: DTC !

xD Je sais, je sais, c'était bas... Mais tellement bon! Nyahaha... (c'est la que je souhaite des lecteurs à l'imagination développée...) xD 

Nan, sérieux, j'ai envie de poster, j'ai envie de m'exprimer, pour râler une fois de plus, oui, et alors?
Mon blog, tu l'aimes ou tu le quittes, okay? xD

Bref... Etre ici ce soir alors que... Hm?

- Si tu bouges, je crains que mes jolies griffes n'entament ta tendre peau, ce serait dommage de lacérer ce joli cou si tentant...

- Oh, c'est toi. Qu'est-ce que tu... Aïe. Tes griffes... Aïe... Aïe signifie ici "tu me fais mal avec tes p...

- Je n'ai pas très bien entendu...

- Euh... Tes jolies griffes si joliment manucurées sont à l'heure où j'essaie de te parler en train de faire des mignons petits trous dans ce qui me sert de cou... Je peux savoir pourquoi tu es là, au passage? Aïe.

- Eh bien figure-toi, ma très chère...

- Aïe.

- ... Que j'ai récemment appris le plus fortuitement du monde après une petite conversation tout à fait amicale - dont "elle" se remettra sûrement très vite - que le soi-disant "Roi de Coeur" avait pris une liberté, plutôt généreusement accordée, de venir ici imposer sa désinvolte présence...

- Eh bien en fait... Aïe.

- ... ET DONC, je me suis dit que cela faisait longtemps que je ne t'avais pas rendu visite, ...

- Pas assez longtemps... non rien. Aïe.

- ... ET que j'allais donc passer à mon tour te saluer.

- Trop aimable. Et...

- Bonsoir, nobles et charmants visiteurs, je suis tout à fait charmée de vous croiser en ces lieux, dont l'intimité se prête remarquablement aux rencontres et connaissances subites, mais pleines de promesses... Mais j'en oublie mes manières, vous me troublez, doux seigneurs!

Mon nom ne peut être prononcé que dans le murmure d'une bouche caressante au creux d'une oreille attentive... On ne le prononce pas sans mettre sinon une vie, du moins un coeur en danger... Mais je répondrai pour l'instant au nom de la Dame de Coeur, sans comparaison avec cet insolent aux yeux langoureux et au cou si appétissant, ne vous y trompez pas, et que votre langue soit douce pour mes syllabes...

- Et voilà, comme d'habitude, un tourbillon et la voilà partie... Ne vous y... La vache!! Mais je saigne!

- *Aurais-tu parlé de... sang?*

- Et m...

Dimanche 17 décembre 2006 à 11:19

La scène : Un poulet au bord d'une route. Il la traverse. La question : Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?

RENE DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.

PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le vrai.

ARISTOTE : C'est la nature du poulet de traverser les routes.

KARL MARX : C'était historiquement inévitable.

CAPITAINE JAMES T. KIRK : Pour aller là où aucun autre poulet n'était allé auparavant.

HIPPOCRATE : En raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.

MARTIN LUTHER KING JR. : J'ai la vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte.

MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet : " Tu dois traverser la route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela était bon.

RICHARD M. NIXON : Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le poulet n'a JAMAIS traversé la route.

NICOLAS MACHIAVEL : L'événement important c'est que le poulet ait traversé la route. Qui se fiche de savoir pourquoi ? La fin en soi de traverser la route justifie tout motif quel qu'il soit.

SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente.

BILL GATES : Nous venons justement de mettre au point le nouveau "Poulet Office 2003", qui ne se contentera pas seulement de traverser les routes, mais couvera aussi des oeufs, classera vos dossiers importants, etc...

BOUDDHA : Poser cette question renie votre propre nature de poulet.

GALILEE : Et pourtant, il traverse.

ERIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand il veut il les traverse.

CHARLES DE GAULLE : Le poulet a peut-être traversé la route, mais il n'a pas encore traversé l'autoroute !

L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison est en vous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennant la modique somme de 10 000 F par séance, plus la location d'un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous permettra de la découvrir.

BILL CLINTON : Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé entre ce poulet et moi.

EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre référentiel.

ZEN : Le poulet peut vainement traverser la route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.

JEAN-PIERRE RAFFARIN : Le poulet n'a pas encore traversé la route, mais le gouvernement y travaille.

JEAN ALESI : Je ne comprends pas, théoriquement, le poulet il avait le temps de passer.

NELSON MONTFORT : J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route :
" Why did you cross the road? "
" Cot cot !"
"Eh bien, il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée très dure, mais il s'est accroché, et..."

RICHARD VIRENQUE : C'était pas un lapin ?

ORANGINA ROUGE : Paskeeeeeeuuuuuhhhh !!!!

KEN LE SURVIVANT : Peu importe, il ne le sait pas mais il est déjà mort.

JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il la traverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu, c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean-Claude Super Star quand je me couche dans Timecop quand le truck arrive, je pense ... la poule et a Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life, de la road ! Et ça c'est beau !

FOREST GUMP : Cours poulet cours !!!

STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour n'avoir pas empêché cet acte subversif !

GEORGE W. BUSH : Le fait que le poulet ait pu traverser cette route en toute impunité malgré les résolutions de l'ONU représente un affront à la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que nous aurions dû déjà bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de terrorisme, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17 porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243 000 G.I. et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pour mission au nom de la liberté et de la démocratie, d'éliminer toute trace de vie dans les poulaillers à 5 000 km à la ronde, puis de s'assurer par des tirs de missiles biens ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un poulailler soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite, ce pays sera généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebâtira des poulaillers suivant les normes de sécurité' en vigueur, avec à leur tête, un coq démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats Unis. En financement de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les habitants locaux bénéficieront d'un tarif préférentiel sur une partie de cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus jamais un poulet ne tentera de traverser une route, pour la simple bonne raison, qu'il n'y aura plus de routes, et que les poulets n'auront plus de pattes. Que Dieu bénisse l'Amérique.



Merci à celui ou celle qui m'a envoyé ça, me souviens plus qui c'est... xD

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast