C'est dur l'hiver, quand on n'a que 3 couches de pulls, 2 paires de chaussettes, 5 écharpes, une bouillotte aux yeux de chien battu (si, si), et personne, personne pour nous réchauffer.. Il fait tellement froid, d'un coup, dedans, dehors, partout, malgré ce ciel bleu qui semble nous dire "ben ouais j'étais pas là cet été, j'ai pris des vacances en Provence mais mieux vaut tard que jamais, et puis pour une fois que je passe sur Paris vous allez pas en plus râler, non ?"

Et ce sont pas les maigres rayons d'un soleil anémique qui réchauffent l'atmosphère, quand la seule étincelle d'une paire d'yeux bruns n'est plus là pour allumer le feu et créer cette bulle tropicale où il fait toujours bon, toujours doux, toujours beau et que ça fait rire les oiseaux et chanter le soleil... Je m'égare. Hm.

Pourtant, au milieu de ce désert glacé, un léger vent de douceur accompagne l'attente de son retour : à imaginer des bras pleins de câlins, des lèvres pleines de bisous, des mains pleines de caresses, ce cou si doux qu'on a envie d'y croquer, et surtout ce sourire à faire fondre l'Antarctique (vous connaissez maintenant l'origine de la fonte des glaciers, du réchauffement planétaire, de la montée des océans, de l'effet de serre où on va pouvoir cultiver des oranges à Dunkerque, de la Révolution des crabes, etc... C'est tout de SA faute !)

... Encore perdu le fil, ma boussole mentale est plus affolée que dans le triangle des Bermudes quand je vais dans sa direction... >_>

Ah oui ! A imaginer, donc, toutes les facettes de ce joli diamant plus convoité par les voleuses que les bijoux de la couronne (diamonds are a girl's best friends, ok, mais la première qui tente une "amitié" dans ce genre se verra relookée dans le style Stephen Hawking, le cerveau en moins. :D), à imaginer, donc (j'vais y arriver, si, si !), et ben on s'aperçoit que l'heure de quitter le boulot arrive à grands pas, et ça c'est grave cool. \o/

Bientôt l'heure d'aller rêver ailleurs, de me perdre dans la foule de touristes surgelés aux galeries Lafayette (c'est marrant d'ailleurs, cette impression de visiter un congélateur Picard entre des rangées de morues, de dindes, voire de thons, parfois même accompagnées de lardons !), de m'enfoncer dans le froid de l'obscurité qui monte, un grand sourire niais accroché au au visage parce que, mon soleil à moi, il s'éteint jamais !

(bon, il est peut-être moins rayonnant le matin au lever, ok, mais qui peut se vanter de rayonner le matin, hein ? Et qui est là pour le voir ? Bon alors, on va pas chipoter. Et OUI, 14h ça PEUT encore être le matin. Non mais.)