Mardi 23 novembre 2010 à 16:27

 
Aaah que je déteste ces journées grises et froides où l’hiver fait bien claquer ses gros sabots pour nous montrer qu’il est en avance, où le temps traîne les pieds pour pas arriver à l’heure de la délivrance, où les jours se traînent avant l’arrivée de la Paye salvatrice, et où mes mains se craquellent sous l’effet du froid et de la pénurie de crème au chanvre The B… Shop.
 
Journée de merde, quoi, mais que peut-on attendre d’une semaine qui commence avec cette pensée :
- Je déteste le lundi
- Je déteste le matin
- Je HAIS le lundi matin.
 
Et je hais mon compte en banque qui renâcle toujours à me payer mes places pour le concert de Mayra Andrade ! T_T

Je rêve d’une vraie semaine adaptée à ma productivité, avec 3 jours de boulot qui commenceraient à 15h et finiraient à 17h, et le reste en weekend, payée le double…
 
C’est même pas vrai en plus. Qui rêve de travail ?
En vrai, je rêve de vacances. De chaleur. De, exhumons le mot de notre dictionnaire des contes et mythologies, SOLEIL !
 
Soleil : Petite étoile brûlant au milieu de notre système solaire, ayant pour particularité de bien prendre soin de ne pas faire déborder ses rayons au-dessus d’une ligne Bordeaux/Grenoble, sauf de temps en temps entre le 20 juin et le 10 juillet.
Enfin bon.
 
Sinon vous avez vu de bons films récemment ? (oui, je m’ennuie alors je meuble comme je peux, pouet. L’avantage étant qu’en tapant ces inepties sur mon clavier d’un air concentré – dans le sens généralement associé à « comme une porte de prison » pour décourager les importuns – je passe pour une serial bosseuse occupée à pondre un travail de titan qui trouvera sa place quelque part entre la formule du vaccin contre le sida et la solution à la famine dans le monde. Fin de la parenthèse.)
 
Personnellement, j’ai vu récemment L’Homme qui voulait vivre sa vie, avec Romain Duris. Film très réconfortant, puisque Romain Duris passe la moitié du film à vouloir vivre sa vie, l’autre moitié à regretter de la vivre, le but étant de nous avertir que la vie d’un avocat surpayé vivant fastueusement dans une villa de 300m², c’est de la merde en double barre, et qu’on vit très bien pauvre et obscur.
Merci Romain, il nous fallait bien ça pour nous remettre du prix de la place de cinéma (payée en tarif réduit au prix d’un tarif plein sur les champs il y a… oh, quelques années ?)
 
Et sinon j’ai vu La Mouche. Enfin. Avec Jeff Goldblum, sa coupe de cheveux improbable et son corps si bien musclé* (sérieux, pourquoi personne m’a jamais dit qu’il avait un corps pareil ? °o° Et pourquoi on n’en voit rien dans Jurassic Park ??). Et, oh oui, son talent d’acteur aussi. Et affligé d’une potiche quelconque dont on regrette que ses dialogues ne se résument pas à des silences (et fille facile en plus, vu comme elle saute direct dans les draps d’un mec encore inconnu la veille !).
 
*Avant qu’il se transforme, hein, bande de rigolos.
 
Et j’ai donc émis une théorie auprès de quelques élus, qui ont inexplicablement perdu l’usage de leurs oreilles suite à notre conversation, mais je suis persuadée d’être dans le vrai. Théorie enrichie par Manouel, prof de maths de son état, qui a donc apporté son poids scientifique dans la démonstration ci-dessous.
!!! ALERTE SPOILER !!!
(Je ne voudrais pas donner une idée préconçue du film, et donner à penser que seule ma lecture est la bonne. Bien que ce soit le  cas.)
 
Bref, que voit-on dans ce film ?
 
Si l’on met de côté sa mésaventure avec la mouche, assez anecdotique vous l’admettrez, ce film raconte l’histoire d’un homme qui :
 
- Mange beaucoup de sucre, du chocolat, des beignets, bref, que des trucs prohibés par les diététiciens. Et il fait des expériences sur des animaux vivants, voire des cadavres d’animaux (cette scène douloureuse avec le steack…), mais ça n’a rien à voir.
 
Partant de cette constatation, que lui arrive-t-il ?
- à force de manger du sucre, il grossit, il a des problèmes de peau, des boutons purulents, etc.
- ses dents tombent
- Il a des remontées acides répugnantes
- sa copine dégoûtée finit par lui exploser la tronche au fusil à pompe (ou quelque chose d’approchant) à bout portant.
 
Qu’est-ce qu’on apprend donc ?
MANGER DU SUCRE TUE !
 
Je suis convaincue que ce film est en réalité une propagande du lobby des Anti-sucres et anti-gras ! Des gens qui voudraient nous faire croire qu’on peut vivre en mangeant de la salade et du tofu bouilli ! Mais je ne me tairai pas ! Je vais dénoncer au monde ce complot qui…mgmfmh
 
Edit : il suffit de dire que je m’ennuie au boulot pour qu’aussitôt me tombent dessus un tas d’emmerdes qui me font passer direct de l’ennui à la saine envie d’étriper mes collègues. Youpi !

Vendredi 12 novembre 2010 à 15:47

Pour fêter mon retour ici, j’avais l’intention de pondre un petit pavé léger, distrayant, voire drôlatique, comme je sais (si bien) le faire.

 

/lancer de fleurs off.

 

Or, aujourd’hui, pour diverses raisons, je n’ai pas envie de rire, et encore moins envie de faire rire. J’ai plutôt envie d’encastrer mon clavier dans la tronche du premier ou de la première qui m’adresse la parole (et vu la crasse qui recouvre ledit clavier, v’la les infections, je suis sûre qu’il y a moyen de recréer le T-Virus. Ou Z-Virus ? bref, un virus suffisamment répugnant pour n’avoir droit qu’à une lettre pour tout prénom).

 

Je ne suis donc pas de très bonne humeur, pour tout dire.

Déjà à cause de ce temps pourri qui n’en finit pas de nous faire regretter la canicule de 2003.

 

Ensuite parce que j’ai l’impression en ce moment que toutes mes initiatives quelles qu’elles soient finissent systématiquement en forme de « pavés de bonnes intentions en titanium renforcé » (ceux de l’enfer, mais en mieux) jetés joyeusement à la gueule de mon entourage.

 

J’attends le moment où on va me dire « tiens, si tu veux m’aider, va voir là-bas si j’y suis. Non, là-bas plus loin. »

 

Merde, j’ai l’impression d’être une mère Theresa qui filerait un bouquin du Dr. Dukan aux affamés de Calcutta.

 

Je crois que je devrais renoncer à vouloir consoler / rassurer / faire du bien aux gens, je suis visiblement pas douée pour ça, pire, j’aggrave les choses dès que je pose la main dessus, un peu comme un maître nageur qui vient aider un mec en pleine noyade en lui enfonçant la tête sous l’eau.

 

J’avais prévenu, c’est pas drôle, je me plains, je râle, mais constater ça, c’est encore pire que d’avoir rien fait : quand on fait rien pour personne, on peut se sentir vaguement coupable d’avoir laissé la situation comme ça, puis on se verse un chocolat chaud avec de la chantilly et finalement, qu’est-ce que j’y peux, hein, les gens n’ont qu’à régler leurs problèmes.

 

Alors que quand on a voulu aider et qu’on s’aperçoit qu’on a tout gâché, ben… c’est comme si on avait mis une claque à quelqu’un qu’on chérit : ça fait deux fois plus mal quand on s’en rend compte… Et on n’a de cesse de s’en remettre plein la tête pour expier la faute (et encore, au moyen-âge c’était l’autoflagellation aux fouets cloutés, je l’ai échappé belle).

 

Voilà, je c’était mon billet en forme de mea culpa, pardon à ceux que j’ai blessés sans le vouloir, et promis, dès demain je repars sur des billets légers où je dis du mal des gens ; là au moins, si je blesse, c’est exprès et c’en est presque gratifiant.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 

 



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