Lundi 4 août 2008 à 0:59

Stress. Chaleur. Adrénaline. Sueur.

Non, je ne suis pas un chirurgien sortant d'une opération du cerveau particulièrement délicate.
Non, je ne suis pas un coureur automobile en pole position à Indianapolis.
Non, je ne suis pas poursuivie par un tueur fou à la faucille et au marteau.

Je pars en week end.

Si.
Comme ça.
Un mercredi en plus.

Si on m'avait dit que c'était si épuisant émotionnellement !

Cela dit, je dois être la seule courgeasse à se préparer la veille jusqu'à 2h du mat', à prévoir de partir avec 30 min d'avance, à jouer la business woman super organisée qui a même le temps de se faire une pause-shopping, pour finalement arracher ses billets 3minutes avant le départ du train et débarquer dans la rame hors d'haleine, en sueur, simultanément au bord de l'asphyxie (asthme oblige) et de la crise cardiaque.
Pour m'apercevoir une fois installée que j'ai oublié ma carte 12-25 toute neuve, sur laquelle j'avais préalablement oublié de mettre une photo. Je me demande ce que j'ai oublié d'autre ? Probablement un truc dont j'aurai urgemment besoin d'ici 5 minutes...

J'oubliais le passage où je dois m'excuser de vouloir récupérer ma place, occupée par une squatteuse (charmante et très gentille, mais squatteuse quand même, techniquement).
Va falloir m'expliquer ça, d'ailleurs :  on se galère à rejoindre SA voiture, avec sa place numérotée minutieusement indiquée sur le billet, laquelle voiture se trouve évidemment à l'autre bout du quai quelques kilomètres plus loin, le tout avec armes et bagages sous la chaleur de juillet.
Et quand on arrive et qu'on demande poliment à un quelconque squatteur de bien vouloir regarder de plus près son billet et constater que bizarrement, il s'est trompé, on a droit à des remarques du style :
"Pff, mais y en a partout, des places !"

Alors deux solutions :
- Ok, on se place un peu comme on veut et dans ce cas on n'attribue pas de n° de place ; no soucy, j'ai pas mon nom écrit sur les sièges (heureusement vu leur laideur... le choix des couleurs - orange et violet - dénote d'ailleurs à mon avis un designer clairement adepte des inhalations de fines herbes).

- Autre solution plus immédiate, le gentil monsieur qui me fait l'aimable suggestion sus-citée ME cède sa place et s'en trouve une autre puisqu'il y en a "partout" (même si mes pauvres yeux d'humaine n'ont même pas repéré une place libre dans le porte-bagages).

Pfff... Ce genre d'attitude n'a pas arrangé mon état nerveux, déjà malmené par mes nuits de 3 heures et ma course éperdue dans la gare.

Heureusement - et je regrette de n'avoir qu'un bête stylo banalement rempli d'encre pour exprimer ma gratitude - les Wriggles sont là pour m'apaiser et remplacer ma fébrilité anxieuse par une douce mélancolie ponctuée de sourires.

... En fait, je devrais écrire ça avec mon sang, la plume directement reliée au cœur, tellement leur musique rythme ses battements !

Oui, c'est une déclaration d'amour folle et désespérée, sauvage et échevelée qui jaillit à grands traits indécents de mon stylo sur ce cahier peu habitué à de tels transports (en fait de transports, mon cahier ne connaissait jusqu'ici que la grisaille du métro, beaucoup moins romantique).

----- Parenthèse ------
A cet instant précis, le soleil illumine juste le bout de page que je viens de griffonner, c'est trop classe on dirait une pub pour la SNCF sur le thème intello-zen "prendre le TGV nourrit l'inspiration"... MDR comme disent les jeunes...
Pourtant... à la réflexion, j'aurais pas écrit tout ça si j'avais pas pris le train. Hmm.
----- Fin de la parenthèse -----

Un grand cri d'amour fou, donc, tendrement couché sur le papier uniquement parce qu'il est en général mal vu de se mettre à pousser des cris de passion mal contenue au milieu d'un TGV rempli d'honnêtes citoyens sérieux et responsables.

On s'étonnera peut-être d'une telle ferveur quasi-religieuse (tendance Marie-Madeleine) vouée à un groupe que je connais pour de vrai depuis cinq jours et demi, à la louche (et en live ! )
Mais c'est comme ça : les coups de foudre sont soudains et imprévisibles, mais toujours impétueux et sans mesure.
Dans mon cas, les symptômes sont clairs :

- Manque de sommeil
- États d'euphorie, suivis de larmes de tristesse, suivies d'accès de gaieté irrépressible, eux-mêmes suivis de mélancolie vite remplacée par un grand sourire idiot, etc...
- Le cœur qui change de côté à la simple évocation de leur voix ou de leurs textes
- 90% de mes pensées tournées vers eux (les 10% restant étant la part animale inhérente à tout être vivant pour l'assouvissement de ses besoins primaires qu'il serait indécent de développer ici).

Le diagnostic n'est pas moins clair :
"Certes, ce sentiment
Qui m'envahit, terrible et jaloux, c'est vraiment
De l'amour, il en a toute la fureur triste !"

J'oubliais de mentionner le dernier symptôme, mais non le moindre :
Le retour de l'envie d'écrire , de prendre le stylo pour repousser les bornes de la folie, de la bienséance et de la mièvrerie pour la première lettre d'amour (car c'en est une, même sans objet ni destinataire) depuis bien longtemps...

Ridicule ? Peut-être. Sûrement, même.
Mais d'une, se passionner, même pour des futilités, empêche de se dessécher le sentiment dans l'aridité du quotidien ; de deux, votre avis a à peu près autant d'intérêt à mes yeux qu'une télé bloquée sur TF1.
En effet, la folie partage avec l'amour la particularité d'être non seulement aveugle aux défauts de l'être aimé, mais surtout aveugle à TOUT ce qui n'est pas l'être aimé. Et par conséquent, royalement indifférente à  ce que pense le monde extérieur. S'il existe.

Parfois, c'est la mélodie tendre qui prend aux tripes sans qu'on puisse s'en défendre ; elle réveille des chagrins enfouis, vrais ou faux, et pour peu que le texte rappelle une histoire vécue, ça ne rate pas : on pleure.

D'autres fois, les voix, les mimiques, les textes délirants mettent directement le doigt sur les nerfs les plus sensibles jusqu'à ce que l'éclat de rire sonne le signal de la capitulation.

Combien arrivent à jouer ainsi à jouer avec nos sentiments pour qu'on en redemande ? Combien peuvent nous faire encore pleurer ou rire à la 200ème écoute ?

Comment mon petit cœur de midinette refoulée (à coups de talons, mais pas assez fort, apparemment) aurait-il pu résister ?

Lundi 30 juin 2008 à 17:52

Pour nous mettre en appétit par cette jolie journée ensoleillée qui réveille les ardeurs et fait bouillir le sang des lascives limaces qui n'ont rien de mieux à faire que se dorer la pilule - Respirez - voici un florilège des plus belles créations d'un magicien-poète des macarons dont on espère ardemment que Pierre Hermé s'inspirera pour nous emmener encore plus loin dans l'extase gustative !

(Oui, il fait beau, il fait chaud, c'est l'été, et mes doigts courent débridés sur le clavier sans vouloir s'arrêter... n'hésitez pas à me dire si ça vous dérange, je m'en fous ! ^^ )

Bref, en exclusivité totale, voici devant vous les merveilleux produits de l'extase créatrice de Pablo après in(di)gestion d'une douzaine de macarons à nuls autres pareils...

L'Arlecchino (macaron des valets)

Biscuit macaron à carreaux : Cerise / Citron / Manque / Pistache

Crème à l'écorce d'orange...

Un macaron qui ne manque pas de surprises !

La Vamp' (macaron des filles dangereuses)

Biscuit macaron à la dionnée (Google est ton ami)

Crème aux baies sylvestres...

Un macaron d'une beauté fatale...

Lord of the Chessboard (macaron des joueurs)

Biscuit macaron à carreaux : Réglisse / Vanille

Crème à l'anis

Un macaron qui donne à réfléchir...

Lolita (macaron des fillettes)

Biscuit macaron au citron vert

Crème de coquelicot

Un macaron tout mignon !

Secret dans un coffret (macaron mystérieux)

Biscuit macaron aux amandes

Crème de jonquilles d'avril

Un secret à ne pas mettre entre toutes les mains...

Fairy Tale (macaron des femmes-papillons)

Biscuit macaron à la violette

Crème de bleuets

Un macaron magique !

Clover (macaron du printemps)

Biscuit macaron aux trèfles

crème de menthe glacée

Frais et velouté, juste avant l'été !

Gourmandise convoquée (macaron des enchanteresses)

Biscuit macaron aux myosotis

crème de rose blanche...

Tout simplement envoûtant...

Ca donne envie d'Ispahan... *_____*

Samedi 19 avril 2008 à 21:16

L'inconvénient de passer de si bons moments, 24h/24, pendant 4 jours, avec des gens formidables...




C'est qu'on se sent incroyablement seul quand on revient. T_T

(faites pas gaffe, c'est juste mon petit post pour pas que soit impitoyablement écrasé mon blog... -_-)

Vendredi 15 février 2008 à 23:03

Valentin, Valentin, Valentin...

Une fois de plus, le revoilà, avec son cortège de Cupidons dodus, de sourires niais, de cadeaux hideux et de petits surnoms mièvres à vomir.

Qui aurait cru que ce bouseux, qui n'a rien trouvé de mieux pour se faire remarquer des Romains que de convertir agressivement une honnête famille travailleuse pour se faire de la compagnie chez le bourreau (dont l'humour tranchant n'était pas de son goût), sonnerait le départ de la saison des amours chez certains mammifères bipèdes ?
Qui aurait cru que ce VRP du christianisme (il allait de porte de prison en porte de prison pour répandre la bonne parole) serait révéré, espéré, craint par tant de midinettes aux rêves rose bonbon ?

Quoique... La mode étant aujourd'hui à l'anticonformisme le plus dégoûté, le "brûle ce que tu as adoré" est plus que jamais d'actualité, et le top de la tendance consiste à prendre le contrepied de cette vague rose et collante, en essayant de ne pas se faire prendre à scruter sa messagerie de portable.
"Non, je n'attends pas de coup de fil, s'il m'appelle je ne répondrai même pas ! "
"Saint Valentin ? Pouah! Khômmercial ! "
" Saint Valentin, ça sert à rien, c'est tous les jours de l'année qu'on peut se dire qu'on s'aime!" (avec ce petit ton raisonnable si agaçant et ce sourire supérieur de qui a compris les arnaques de la vie)

Ce pauvre Valentin, comme par les Romains en son temps, finit donc par être piétiné par la vindicte publique (à croire qu'il le mérite). D'ailleurs, les commerciaux commencent à suivre la tendance puisqu'on peut maintenant trouver (et je vous jure que je ne rigole pas - même si c'est très marrant!  - pour vous montrer comme c'est sérieux.) des cartes de "voeux" et des bons plans (restaus, sorties...) "spécial ceux qui ne fêtent pas la Saint Valentin"... Excellent !!

Pourtant, parmi ces détracteurs convaincus, ô combien révoltés par le caractère lucratif (bien réel) de cette "fête", combien fêtent Noël sans plus penser à Jesus () , qui en est quand même le héros malgré lui, qu'au papier brillant qui entoure leurs cadeaux ?
Commercial, Noël ? Sans aucun doute ! Et pourtant, qui se priverait du plaisir de faire des cadeaux ?

Soit, le fait qu'on n'aie pas besoin d'être 2 pour fêter Noël a sans doute à voir dans l'histoire, mais revenons à nos moutons roses.

Bien sûr, quand on aime, ce devrait être tous les jours la fête de l'amour, tous les jours ces mots tendres qui n'appartiennent qu'à nous, tous les jours les baisers passionnés, les serments et les regards tellement mouillés de tendresse qu'on croirait des poissons en train de se noyer dans leur bocal.

Mais sérieusement, à part les quelques premiers mois, vous le faites souvent, ça ? (Vous = les 2-3 chanceux NON-célibataires).
Et si c'est le cas, qu'est-ce que ça coûte de faire preuve de tendresse ce jour-là, plutôt que de rembarrer le/la pauvre qui a voulu se montrer passionné(e) et qui s'est fait traiter de "vendu(e) au Dieu de la consommation" ?

Et si ça permet de resserrer les liens, c'est mal ?
Et si ça permet de franchir le pas, c'est pas utile ?
Et si ça permet d'avoir encore des cadeaux après Noël et les sold... Hm, oubliez ça.

Je ne suis pas pour, je ne suis pas contre, mais je suis pour en profiter à fond !

Et pour ceux que le côté "khômmercial" révolte, dites-vous que ce jour-là, plus qu'en aucun autre, le paiement en nature est recommandé ! ;p

Dimanche 27 janvier 2008 à 19:06

Hello mes petits poussins en sucre !

J'espère que je ne vous ai pas trop manqué ? Si, si, je sais, et c'est bien normal, mais il est bien connu que l'attente aiguise le désir, alors... ;p
En plus, maintenant que nous sommes fin janvier, je peux enfin vous présenter mes voeux sans que ceux-ci soient noyés dans la masse vulgaire des souhaits pleins de postillons enthousiastes du commun de la plèbe !

(oui, bon, en vrai j'ai eu la flemme et voilà, pouet.)

Et puisque ça fait longtemps, autant m'étaler voluptueusement sur ce post pour raconter un peu ma vie, ça fait toujours plaisir.
Aloooors... Ben on va faire, comme tous les ans, une autopsie de l'année morte et jouer les marraines fées pour l'année nouvelle-née ! ^^

Mon Année 2007

Globalement sympa quoiqu'un peu terne
Peu de passion, beaucoup d'affection
La fin d'une vie étudiante studieuse et le début d'une vie professionnelle laborieuse (oui, LOL)
Beaucoup de musique !
Beaucoup de pirates...

Enormément de nouveaux amis !

De gros câlins à vous, qu'un heureux hasard m'a fait découvrir au hasard du RP, et qui égayez mon quotidien de votre gentillesse, votre fantaisie, votre talent ! :D (oui, faut se préparer, c'est du billet dégoulinant de passion, là)

Merci à Ma Lady Chérie si adorable et douée et merveilleuse, à mon Bouyoul Chéri si beau (il faut le dire, quand même! surtout qu'on va plus tellement le voir, maintenant qu'il part T_T), si drôle et si plein de talents artistiques, à Zouzou tellement cool et sympa, à Goldie Chérie qui sait tout faire et qui bougonne tout le temps, à Choco-chouchou, mon Zoizeau préféré qui a toujours la pêche, à mon Tonton Chucky chéri, si extraordinairement exceptionnellement gentil qu'il doit pas être humain, merci à vous tous que je viens de citer, sans qui mes journées ne seraient pas pareilles...

Et bien sûr, après ces nouveaux venus, merci toujours aux fidèles qui m'honorent depuis si longtemps de leur précieuse amitié, jusqu'à tolérer mon caractère, mes coups de folie, mes coups de chagrin, mes coups de coeur, au premier rang desquels je dédie un univers de câlins à ma Moon-chan chérie sans qui rien ne serait possible, Morgane mon exilée, Salia la toujours guerrière, Hebi ma filleule chérie qui me manque tellement, Wiwi mon frangin chéri qui n'a rien trouvé de mieux que s'expatrier aux Etats-Unis pour mieux se faire regretter...

Et puis, même si tu liras pas ces mots, merci petit Jesus !  Merci d'être si cool, d'avoir le coeur si large, si doux et si accueillant...

Merci à vous, qui allez faire de 2008 une année encore meilleure, plus magique, plus belle et plus merveilleuse pour tous ! :D

Et à tous, connus, inconnus, Terriens ou pas (on va pas jouer les mesquins), grands, petits, beaux et même moins beaux (je suis dans mon jour de bonté), je vous souhaite une année pleine de belles surprises, d'amour, de tendresse et d'excès inavouables ! Meilleure que toutes les précédentes, moins bonne que la prochaine !




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