Etoilechant

Je voudrais aujourd'hui rendre à quelqu'un sa dignité, en mettant fin à des décennies d'oubli dédaigneux au profit de son voisin. Je parle bien entendu de Sainte Béatrice, la sainte du 13 février, qui voit chaque année sa fête sombrer dans l'oubli à cause de Saint Valentin, ce poseur qui prend toute la couverture pour lui sous prétexte qu'il est l'occasion de bisous, de cadeaux, et de serments d'amour éternel (pour peu que ne se pose pas la question de la belle-mère qui vient déjeuner dimanche)...

Vive Sainte Béatrice! (allez, tous en choeur, un effort, quoi!)

C'est bon, tu peux arrêter de sombrer dans l'alcool, le tabac et la dépression, je t'ai rendu ton honneur! (un 'tit bonus de karma, ça se négocie? ;p)

J'écris sur le vif, là, à peine rentrée, à peine démaquillée, lavée, déshabillée, couchée...
Les sentiments ça se prend à chaud, c'est toujours moins bon réchauffé! ;p

En fait, ce que je veux exprimer ici pourrait être contenu dans un immense MERCI sur toute la page, mais vous connaissez tous ma passion pour les monologues interminables de racontage de life! xD

Il y a plusieurs mots, plusieurs sentiments, plusieurs sensations contenus dans ce merci, un peu comme les mille facettes et reflets flamboyants d'une opale de feu...;)

La joie d'abord, pure et sans mélange, ni additifs, ni conservateurs, la joie d'avoir pu véritablement *sortir* pour la 1ère fois de ma vie (même si, objectivement, c'est un exploit ridicule! xD), la joie immense de cette concession si durement arrachée! ;p

La joie, le bonheur, le ravissement d'être présente une nouvelle fois à l'anniversaire de ma Moon-chan, tellement fée qu'elle a rendu ça possible! (J'ai toujours su que tu avais ce côté magique et faiseuse de miracles! ;p)

La joie de passer un moment avec toutes ces personnes connues que j'aime tant (Nyark, décidément, elles sont trop belles tes soeurs!! ;p), et inconnues que j'ai appris à apprécier (Claire est trop dé-li-rante! Je me demande ce que ça donnerait avec de l'alcool! xD)

De l'émotion aussi (bien sûr, la joie est une émotion, mais là je parle du fait d'être ému. - Sans blague?! - Oui, bon, ça va! >< je veux dire, remué, les larmes au bord des cils, un sourire niais au lèvres et le coeur au bord des larmes!), quand tes amies t'ont offert ton cadeau "collectif", Moon-chan, ce merveilleux cadeau tellement touchant et magnifique, que j'aurais tant voulu te faire... Je regrette de ne pas t'avoir prise en photo à ce moment là, tant l'expression de ton visage était... extraordinaire!

Des rires en cascade, aussi! La mèche de Thanos, les "Arrêêêête" d'Elyra repris en choeur, Claire (Une one-woman-show à elle toute seule! - En même temps, une one-woman-show, c'est toute seule. - Passons.) et ses blagues tellement nazes que j'en pouvais plus... que du bonheur!!

Beaucoup de beauté, également, autour de la table, du moins du côté des filles, parce que ces messieurs, comptant avec fatuité sur leur naturelle beauté virile, avaient fait fi de l'artifice pour se présenter dans leur glorieuse simplicité (Du moment qu'ils n'ont pas fait exprès de s'habiller en pouilleux, on va pas leur en vouloir, hein! xD)... Mais entre Elyra, plus rayonnante et éblouissante que jamais dans sa belle robe artistement lacée (;p), Salia tout simplement épatante avec son joli haut blanc et ses bijoux divins (On dit merci qui? Merci M. Covaaaaa! ;p), sans oublier Christelle et Christiane, si belles que s'il y avait eu plus de mecs célibataires dans le restau, elles auraient eu droit à un hommage génuflexé et enflammé! :D Et même Rosalie, toute pâle et toute pas bien, la pauvre, mais toujours mignonne!

De la gastronomie, quand même, paske faut bien le dire, c'était vachement bon!! :D
Soupe miso, makis, sushis, brochettes, glaces diverses (la mangue givrée, c'est top!), dé-li-cieux! ^^ Pour preuve, les quelques minutes de silence masticatoire qui ont suivi l'arrivée des plats! ;p

Baucoup de chaleur, enfin, dans tous les sens du terme. Les gérants du restau avaient en effet visiblement pour spécialité le client rôti au radiateur (technique ancestrale). C'est à quelques dizaines de carafes d'eau glacée que nous devons notre survie... Merci! xD

Enfin voilà, quoi, un des meilleurs moments de ma vie, un instant volé où je me suis vraiment sentie bien et à ma place, comme ça ne m'était pas arrivé depuis une éternité! :D
Et pour tout ça, un petit mot mais chaque lettre pesant son poids de

                   Mots doux
d'                 Emerveillement
de                Ravissement
de                Câlins
et d'             Infinie tendresse!

Un jour comme ça (ou plutôt un soir), on a l'envie d'écrire, l'inspiration, l'intuition, ou encore on se fait tellement chier que le seul dérivatif est un bloc de papier assorti d'un stylo.

Et on écrit.

On pond un longuissime article aussi intéressant que le cours du genou de cochon pour un musulman végétarien pratiquant, on raconte sa life et on poste, parce que quitte à se faire chier, autant le faire à plusieurs.

Fin du premier mouvement

On parcourt d'un oeil distrait les pages de Cowblog au lieu d'effectuer les mille tâches plus utiles de la vie d'une blonde. On remarque un article parmi les autres et on clique dessus, par hasard. On lit un long article pas super intéressant et on poste un commentaire, paske d'un coup, on s'ennuie vraiment à mourir. (Notons ici que l'objectif de l'article a été totalement atteint)

Fin du deuxième mouvement et début du troisième, plein de de mouvement!

Et là, ça fait comme quand on regarde dehors, qu'il bruine légèrement, quelques gouttes imperceptibles, pas besoin de prendre son parapluie... Et dès qu'on est suffisamment loin de la maison pour pas pouvoir retourner le chercher les gouttes grossissent et tombent aussi dru que si le ciel avait brutalement essoré sa robe sur nos têtes.
Tout pareil, donc : un tag, un commentaire, puis un autre tag, puis d'autres commentaires, pour finir dans une explosion de tags de part et d'autre, dans un débit habituellement constaté dans des pubs pour le Viagra ou des Rolex.

Un tourbillon effréné plein de passion et de folie qui débuta une folle histoire d'amour entre ma Blonde et m... Mais qu'est-ce que je raconte?
Moi, aimer cette vilaine Blondasse perverse qui aime sans mesure les mots doux, le chocolat et les endroits incongrus? °o°

Nan mais faut pas déconner, Sexystar (jôre), Vodk'Ann (moi c'est plutôt le rhum), ma Blonde préférée... Faut juste délirer! :D


(note : J'ai un nouveau stylo! Lisse, fuselé, profilé, bleu et blan, sans aucune déshonorante marque, on dirait une fusée avec une écriture divinement fine... Il écrit trop bien!! (heureusement, paske moi... ;p) Bref, ne vous étonnez pas si je suis prise d'une violente incontinence verbale ces jours-ci! :D)

C'est arrivé d'un coup, sans prévenir, comme le direct du droit vicieux qui t'envoie chercher tes dents dans le caniveau. Tout pareil sauf qu'au lieu de pisser le sang par le nez et la bouche, je sens juste les larmes tenter de forcer le barrage et ma gorge se nouer. J'ai connu des sensations plus agréables.

T'es là à tranquillement geeker sur ton pc, en songeant avec résignation que c'est mort pour tes révisions et que ça va encore être un partiel à l'arrache, essayant de tenir à l'écart ces pensées désagréables qui te hantent depuis deux semaines et t'empêchent de dormir, tu finis par mettre la musique pour ne plus penser à rien... PAF! raté.

Playlist aléatoire : Everything I do de Brian Adams 

Mais si, vous l'avez forcément entendue, la BO de Robin des Bois Prince des Voleurs, cette douce mélodie et cette voix cassée illustrant l'indestructible amour de Robin et de sa (pas-si-)belle Marianne.
Cette musique, pas plus extraordinaire qu'une autre, a simplement fait voler en éclats la fragile apparence de sérénité que j'avais tant de mal à maintenir, me plongeant dans un abîme de mélancolie d'autant plus infini qu'il était sans objet particulier. Merci Brian Adams. Connard, va!

(entre parenthèses... oui, je sais que j'aurais plus vite fait de dessiner les ( ) directement au lieu d'écrire "entre parenthèses", mais passons sur ce début de parenthèse à l'utilité discutable. Entre parenthèses, donc, c'est dommage que la calligraphie soit perdue à l'écran, paske je sais pas si c'est mon stylo (feutre) ou moi, mais y en a un de nous deux qui écrit vachement bien, je trouve. Fin de la parenthèse.)

Vous avez remarqué qu'il n'y a rien de plus agaçant qu'une musique joyeuse et peachy quand on a le blues? comme si la musique se moquait effrontément de notre douce mélancolie si poétique, et faisait exprès un maximum de bruit en réaction.
C'est faux de dire qu'on se remontera le moral en écoutant des trucs légers, je crois plutôt qu'on cherche surtout à aller jusqu'au fond de notre tristesse, à en explorer les moindres recoins poussiéreux jusqu'à en être saturé (et se suicider si vraiment ça passe pas).

J'ai donc enchaîné dans la bonne humeur avec Blue de Gackt   ,  (merci Moon-chan de l'avoir mise chez toi, je l'ai redécouverte! ;p) jusqu'à sentir chaque note tomber de plus en plus lourdement sur mon pauvre petit coeur meurtri et sensible, me mettant à chaque mesure plus près du débordement lacrymal.


Une vile et laide elfette m'a dit aujourd'hui "tu prends vachement sur toi, en fait". Ouaip. Le problème, c'est que, conformément aux lois de la physique universelle, c'est quand on prend conscience de l'effort que la fatigue débarque en ricanant sadiquement. La goutte de bière qui fait déborder la chope, quoi... (qu'est-ce que je me sens seule...)