Mardi 26 juin 2007 à 20:44

Bouh, je me suis faite enchaîner par cette topine (oui, toi-même! ;p) de Tootie-Tushie, moi qui adore, comme tout le monde (tout le monde = tous ceux qui me connaissent, les autres ils comptent pas d'abord) le sait, les chaînes, autant mail que bloggiques... Eeeenfin bon, pour pas jouer la rabat-joie, je vais le faire, et pis voilà, ce sera ma BA du jour, on a intérêt à me réserver une bonne place au Paradis pour ça, juste devant la scène et tout.

Bref.

Donc, si j'ai bien compris le principe (et même si je l'ai mal compris... - Mais tu vas te taire? t'arrêtes pas de me couper! - Je me coupe si je veux!), il s'agit de me décrire en 7 points. Mais LOL comme disent les jeunes. Se décrire en 7 points, comme si c'était possible! Essayons quand même.

1. JE
2. SUIS
3. VRAIMENT
4. UNE
5. FILLE
6. EXTRA
7. ORDINAIRE

Je crois que ça résume bien. Quoi, "non"? ><

Bon, bon, puisque vous n'allez pas en dormir si je ne dis rien, voilà les 7 points à retenir, interro à la fin.

1. Je me cherche, mais j'ai pas vraiment envie de me trouver

2. Je peux pleurer devant une oeuvre d'art, juste pour sa beauté

3. Je veux être un chat pour être belle, caressée, admirée, nourrie et idôlatrée en étant égoïstement narcissique et en ne faisant que manger, jouer et dormir.
3. Je HAIS les insectes. De tout mon coeur. De toute mon âme. De toute la force de mes chaussons en mouton quand je les abats sur ces saloperies de moustiques. Voir ne serait-ce que l'ombre d'une bestiole là où il ne devrait pas en avoir (oui, paske dehors, je m'en fous), entendre le moindre bourdonnement me fige dans un dégoût désespéré pour cette belle planète où les insectes courent encore. En gros, BERK.
4. J'aime le chocolat! Noir Noisettes de préférence.
5. J'ai, non, je SUIS la Flemme. En personne. J'arriverais dernière à la course des pires flemmards de tous les temps. D'ailleurs j'irais même pas.
6. J'ai un côté geek inavouable qui me permet de passer des nuits à jouer où à papoter sur msn/irc, à passer mes week-ends collée à mon ordinateur (des connexions nerveuses se sont d'ailleurs développées entre nous. Les neurones que je n'ai plus, quoi), qui m'empêche de survivre si je n'ai pas vérifié mes mails 50 fois dans la journée.
7. Je HAIS la solitude. Au moins autant que les insectes. Sinon plus. Si vous voulez me faire mourir, quittez-moi.

Pfouuu une sacrée introspection qu'on a là, hmm? Après, je garantis pas que tout soit vrai, c'était pas mentionné dans la notice, d'abord.

Et pisque je suis sadique, je refile le paquet à Elyra-chan et Salia-chan, ça vous apprendra à être mes amies! (Non, partez pas! T_T)

Mardi 26 juin 2007 à 20:22

Mouahaha, les messages défilants en page d'accueil de Cowblog me feront toujours marrer. Vous savez, ces messages où on fait sa pub pour son blog? Jveux pas être désagréable, mais c'est assez impressionnant de voir ce qu'une simple phrase - qui dans les faits ne révèle rien de ce qu'est vraiment le blog, tu parles d'une pub - révèle sur son auteur.

On a les âme torturées de poètes maudits - maudits surtout par l'orthographe, on s'en rend vite compte - qui racontent dans un style également maudit les petites misères de leur vie si dark que l'enfer doit ressembler au monde des télétubbies (quelle horreur, quand on y pense...), à grand renfort d'adjectifs improbables accolés aléatoirement à des mots pris au hasard dans la bible... Le tout ne veut rien dire, mais c'est ça la folie créatrice née d'une passion histrioniquement blafarde de néant dans la souffrance aux ailes impures de l'oubli gorgé d'eucharistie, pour parler comme eux...

Il y a les poètes tout court, c'est à dire qu'ils prennent un crayon, pointent dans le dictionnaire un certain nombre de fois, écrivent à la suite les mots pointés et hop! ça fait une phrase de pub, voire, s'il le font longtemps, un article, ça fait très "âme inspirée", "Dali cocaïnomane", poète, quoi, profond et tout, on n'est plus le même après les avoir lus... On a mal aux yeux, surtout.

On a le skyblogger rescapé, il a vu de la lumière et des pubs, il est entré, du coup il sent investi de la mission sacrée de l'Elu du skyblog venu porter la b0ne ParOl dans nos obscures contrées à grands coups de "Bl0g ki déchir, vi1 matté les t0fs de mes k0pines é lach té c0mz!", incitation subtile à la redoutable efficacité, comme on peut le penser. (Ce sont ces mêmes prophètes de la skybloggerie qui viennent régulièrement pourrir NOS tagboards et NOS commentaires jalousement préservés par leur pub malvenue, mais passons, je risque de m'échauffer alors que je suis encore toute gentille.) (par ailleurs, je connais aussi des gens charmants, fins et cultivés qui ont un skyblog, comme quoi... N'est-ce pas mon 'tit belge? :) )

On a ceux qui ont lu la 4ème de couverture d'un bouquin de psychologie élémentaire : "Cliquez surtout pas ici!" ou "N'entrez pas!" ... Comme je déteste contrarier les gens, je me suis bien gardée d'outrepasser leurs injonctions.

Sans compter la masse de tous ceux qui n'avaient pas grand chose à dire, qui n'en ont pas plus dans leur blog, et dont on se demande au final pourquoi ils perdent ici le temps qu'ils auraient pu utiliser intelligemment ailleurs. (comme moi, oui, mais pouet.)

En fait, les plus intéressants sont ceux qui vendent leurs créations, au moins on sait à quoi s'attendre, c'est clair et net (et souvent sympa comme créations, en plus), et on n'est pas submergé par des phrases-baudruches, aussi pompeuses que vides...

Voilà, c'était mon ptit billet de bonne humeur du moment, heureux? :D

Samedi 23 juin 2007 à 21:58




Some say love, it is a river
that drowns the tender reed.
Some say love, it is a razor
that leaves your soul to bleed.
Some say love, it is a hunger,
an endless aching need.

I say love, it is a flower,
and you it's only seed.
It's the heart afraid of breaking
that never learns to dance.
It's the dream afraid of waking
that never takes the chance.
It's the one who won't be taken,
who cannot seem to give,
and the sould afraid of dyin'
that never learns to live.

When the night has been too lonely
and the road has been to long,
and you think that love is only
for the lucky and the strong,
just remember in the winter
far beneath the bitter snows
lies the seed that with the sun's love
in the spring becomes the rose.

Samedi 23 juin 2007 à 17:59

Une des choses que je préfère dans mon magnifique stage si studieux et enrichissant (ça, c'est au cas où un collègue tomberait ici par hasard... d'ailleurs, je devrais dans ce cas-là renoncer tout à fait à écrire, m'enfin soyons folles, j'aime vivre dangereusement.)

Une des choses que je préfère, disais-je, c'est que les situations rencontrées correspondent tout à fait aux caricatures de la vie en entreprise que j'ai eu l'occasion de parcourir. Le must toutes catégories confondues, quand on travaille dans des bureaux, ce sont les sacro-saintes REUNIONS. Sans réunions, il n'est pas de travail possible et de toute façon, on n'est pas crédible.
Même une réunion concernant les qualités comparées des machines à café du 3ème et du 4ème étage (on dira "benchmark sur la qualité des services internes") sera plus admirable qu'un brevet sur la pierre philosophale à goût de poulet si celui-ci n'a fait l'objet d'aucune consultation. C'est comme ça.

Et dans ces réunions, on a toujours les figures-types :

- le GENTIL NERVEUX : on ne sait pas qui il est, ni à quoi il sert (lui non plus n'a pas l'air de le savoir), il (se) nous perd dans les couloirs de sa propre boîte en s'excusant avec des sourires malheureux, et reste muet sauf pour une ou deux blagues à l'heure du déjeuner, qui tombent à plat dans l'indifférence générale.

- le GROS AFFABLE, CALMEMENT DOMINATEUR et INTELLIGENT : lui, c'est LE boss, l'animateur de la réunion, le maître de maison, le grand marionnettiste. Sous ses airs débonnaires, ses yeux perçants le trahissent, il sait ce qu'il veut, où il veut aller, et il y va en faisant taire les autres avec tact et humour. LE mec intéressant, mais difficile à manipuler.

- L' INTERVENANT : toujours un peu nerveux d'être pendant  plus de 2h la cible des regards, des questions vicieuses et des remarques désagréables, il profite de la moindre occasion de se taire, panique immanquablement quand la technique lui fait défaut (powerpoint en rade, ça vous plombe une réunion), et répond à côté des questions. D'une manière générale, c'est le dindon de la farce, le seul qui en prend plein la gueule.

- le 1er COLLEGUE DE L'INTERVENANT (peut être le supérieur direct) : il fonctionne comme un somnifère. Il n'arrive pas souvent à se faire entendre, mais quand il y arrive, l'atmosphère est tout de suite plus calme, plus apaisée... Il s'enfonce dans des détails inintéressants, s'y perd, bafouille, s'embrouille et joue avec ses mains avant de se taire dans le soulagement général. Muet pendant le reste de la réunion (on se garde bien de lui redonner la parole), il se contente de hocher la tête d'un air entendu à la moindre occasion pour faire croire qu'il suit devant le sourire hypocritement compréhensif de ses vis-à-vis.

- le 2ème COLLEGUE DE L'INTERVENANT (dit "Gillou-les-dents-longues"): brillant, drôle, volontiers charmeur, il connaît son sujet et n'hésite pas à tirer la couverture à lui. Invité uniquement en qualité de "soutien moral", il prend la parole et la garde, devient l'interlocuteur privilégié de tous et fait passer ses collègues pour de ternes faire-valoir au point qu'on se demande ce qu'ils fichent là. Brillamment mondain, il soutient la conversation tout au long du repas et sera le seul dont les invités se souviendront.

- le SYNDICALISTE A CONVAINCRE 1 : de naturel enjoué et heureux de vivre, il se contente de ce qu'il a, en sa méridionale sagesse. S'il fait quelques propositions (au demeurant intelligentes), c'est vraiment pour faire plaisir à ceux qui râlent. Son seul défaut, du point de vue de l'intervenant, reste sa "méridionalité" qui donne une furieuse envie de tout planter là pour une bonne partie de pétanque au soleil avec des pastis à portée de main

- le SYNDICALISTE A CONVAINCRE 2 : le même que le précédent, même accent, n'a rien à dire mais est plus porté sur les critiques. A peu près muet, sauf quelques blagues qui ne font rire que lui.

- le SYNDICALISTE A CONVAINCRE 3 : de naturel spontanément désigné comme "chiant", il s'impose comme le chef de la délégation syndicaliste; il parle beaucoup, râle beaucoup (sur fond de "on m'a dit que"), reste inébranlablement sceptique et imperméable (voire allergique) à toute forme d'humour. Il ne participe au repas que pour sa gratuité et sa qualité (son tour de taille atteste de sa vigilance sur ce point), et montre son désintérêt en passant le plus clair du déjeuner au téléphone. Lyonnais et désagréable, c'est celui qu'on apprécie surtout quand il s'en va.

- le SYNDICALISTE A CONVAINCRE 4 : alors lui, il est contre (con aussi, d'ailleurs). Contre tout et tous. Lui, il est venu pour le dire, il n'est pas content, et il le dit avec le sourire jaune et grinçant qu'il voudrait faire passer pour de l'humour. Il voit la malhonnêteté partout, après tout, il est bien connu que les assureurs sont des voleurs (le fait qu'il en soit un doit d'ailleurs lui poser d'intéressants problèmes métaphysiques). Pinaillant sur des riens, c'est typiquement le genre de mec à compter le nombre de petits pois dans son assiette et celles des voisins pour voir s'il ne se fait pas arnaquer. Tous ses arguments sont périmés, il râle donc qu'il n'a pas été prévenu (c'est un complot contre lui à n'en pas douter). Dangereux par sa faculté de poser LES questions délicates en FIN de réunion. Grr.

- le SQUATTEUR : Il n'est là que parce qu'il connaît tout le monde, mais à voir son visage ennuyé, il regrette de s'être incrusté (bien fait!). Il lance bien deux-trois remarques désagréables pour passer le temps, mais consulte fréquemment sa montre en attendant l'heure de la délivrance.

- le FANTÔME : il pourrait aussi bien ne pas être là, on ne l'entend ni en réunion, ni à table, on ne sait pas qui il est, mais bon, il a l'air heureux d'être là et c'est le principal.

- Le MEC QUI S'EST TROMPE : il part au bout de 10 minutes d'un air affairé sans qu'on en sache le pourquoi, le quoi et le qu'est-ce. Tous les participants l'envient secrètement.

- l'OBSERVATRICE RIGOLARDE : moi, en toute simplicité, planquée derrière mon bloc-notes où je griffonne, d'un air studieux à faire passer mes collègues pour des gamins en récréation, ces quelques mots.

A noter, maintenant que j'y pense, que j'envisage l'ouverture d'un guide Michelin des restaurants d'entreprise, dont voici les premiers extraits :

- SNCF : décor très moche genre Zola au XXième siècle, c'est pas la poussière de la mine mais le plastique couleur rien. Nourriture acceptable compte tenu du prix, self service. en résumé : Bof.

- AXA : idem, décor un peu plus riant, on risque quelques vitres dépolies ici et là, nourriture dans la moyenne. Cependant, les gens, probablement d'anciens moines trappistes, sont curieusement rétifs au moindre bruit, et un accès d'hilarité vous fera vite repérer et montrer du doigt dans les bureaux. A tester quand on n'est pas de chez AXA.

- LA POSTE : Pas mieux. Décor post-moderne style réfectoire de prison pour cas sociaux (il suffit de contempler les occupants), la nourriture est plutôt bonne pour des condamnés à la réclusion perpétuelle. J'ai dû y mettre 2 fois les pieds (cas de force majeure) en 6 mois.

- Salle à manger pour cadres et invités chez MMA : rien à redire. Jolie vaisselle, traiteur excellent, personnel stylé (très agréable d'être la seule représentante de sexe féminin, on est toujours la première servie, et par un joli garçon), je recommande!  A noter cependant une certaine méfiance si l'on vous propose une réunion privée au cours de l'après-midi, après un repas comportant des asperges, du gingembre, des fruits rouges, des amandes et du chocolat (le fait qu'il s'agisse d'aphrodisiaques reconnus est sûrement dû au hasard, mais on n'est jamais trop prudent(e)...)

Lundi 18 juin 2007 à 22:32

Je trouve que l'interface de Cowblog ne donne pas vraiment envie d'écrire, en fait. Ou alors c'est l'écran en général.
J'étais venue, à la recherche d'inspiration, me disant que ça viendrait, mais alors que je peux me lancer dans n'importe quel délire avec un papier et un stylo, cet écran blafard me renvoie le vide de mon cerveau : pas le moindre début de bout de machin à écrire.

Eeenfin.

Nan, en fait, j'écris parce que je me sens bizarre, depuis deux-trois jours.
Je viens de découvrir qu'on peut s'habituer à tout, mais vraiment à tout et n'importe quoi, la mélancolie, la solitude, la self-détestation, la peur, bref, tout ce qui rend un quotidien radieux et pimpant quand on n'y a pas droit... Tant qu'on n'a pas connu mieux.
Passé ce cap, difficile de regagner son morne quotidien.

Comment retourner à ma solitude après cette IRL de rêve? C'est la question qui me hante.
Quand je repense à cette après-midi (si durement gagnée, si cher payée!), j'en ai presque les larmes aux yeux et le coeur qui  se serre comme les griffes de l'aigle. (les serres. haha.)

Depuis la quasi-terreur de voir tant de gens à la fois (au point que je me suis demandée si j'allais pas renoncer) jusqu'à la tristesse du départ... Qui aurait cru que je m'amuserais autant, que je parlerais autant avec tant de gens si charmants?
Un moment de pure liberté, de gaieté sans arrière-pensée, sans fausses notes, avec des rires, des insultes joyeuses, des bisous, des câlins d'une qualité et d'une quantité rarement atteinte...

Et me voilà, dans ma chambre, face à mon PC, à mes bouquins, à mon téléphone muet, sachant que je ne reverrai personne avant un bon moment... Et là, je pose la question : est-ce un péché que de noyer son chagrin dans des sablés ronds et bons?

En plus, j'ai loupé Salia-chan et Hebi-chou... comme quoi la plus merveilleuse journée ne peut être parfaite... :/


Dessin de Gailie

Mais trêve de jérémiades à deux ronds, jvais me noyer dans la musique et on n'en parlera plus!

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast