C'est arrivé d'un coup, sans prévenir, comme le direct du droit vicieux qui t'envoie chercher tes dents dans le caniveau. Tout pareil sauf qu'au lieu de pisser le sang par le nez et la bouche, je sens juste les larmes tenter de forcer le barrage et ma gorge se nouer. J'ai connu des sensations plus agréables.
T'es là à tranquillement geeker sur ton pc, en songeant avec résignation que c'est mort pour tes révisions et que ça va encore être un partiel à l'arrache, essayant de tenir à l'écart ces pensées désagréables qui te hantent depuis deux semaines et t'empêchent de dormir, tu finis par mettre la musique pour ne plus penser à rien... PAF! raté.
Playlist aléatoire : Everything I do de Brian Adams
Mais si, vous l'avez forcément entendue, la BO de Robin des Bois Prince des Voleurs, cette douce mélodie et cette voix cassée illustrant l'indestructible amour de Robin et de sa (pas-si-)belle Marianne.
Cette musique, pas plus extraordinaire qu'une autre, a simplement fait voler en éclats la fragile apparence de sérénité que j'avais tant de mal à maintenir, me plongeant dans un abîme de mélancolie d'autant plus infini qu'il était sans objet particulier. Merci Brian Adams. Connard, va!
(entre parenthèses... oui, je sais que j'aurais plus vite fait de dessiner les ( ) directement au lieu d'écrire "entre parenthèses", mais passons sur ce début de parenthèse à l'utilité discutable. Entre parenthèses, donc, c'est dommage que la calligraphie soit perdue à l'écran, paske je sais pas si c'est mon stylo (feutre) ou moi, mais y en a un de nous deux qui écrit vachement bien, je trouve. Fin de la parenthèse.)
Vous avez remarqué qu'il n'y a rien de plus agaçant qu'une musique joyeuse et peachy quand on a le blues? comme si la musique se moquait effrontément de notre douce mélancolie si poétique, et faisait exprès un maximum de bruit en réaction.
C'est faux de dire qu'on se remontera le moral en écoutant des trucs légers, je crois plutôt qu'on cherche surtout à aller jusqu'au fond de notre tristesse, à en explorer les moindres recoins poussiéreux jusqu'à en être saturé (et se suicider si vraiment ça passe pas).
J'ai donc enchaîné dans la bonne humeur avec Blue de Gackt , (merci Moon-chan de l'avoir mise chez toi, je l'ai redécouverte! ;p) jusqu'à sentir chaque note tomber de plus en plus lourdement sur mon pauvre petit coeur meurtri et sensible, me mettant à chaque mesure plus près du débordement lacrymal.
Une vile et laide elfette m'a dit aujourd'hui "tu prends vachement sur toi, en fait". Ouaip. Le problème, c'est que, conformément aux lois de la physique universelle, c'est quand on prend conscience de l'effort que la fatigue débarque en ricanant sadiquement. La goutte de bière qui fait déborder la chope, quoi... (qu'est-ce que je me sens seule...)
T'es là à tranquillement geeker sur ton pc, en songeant avec résignation que c'est mort pour tes révisions et que ça va encore être un partiel à l'arrache, essayant de tenir à l'écart ces pensées désagréables qui te hantent depuis deux semaines et t'empêchent de dormir, tu finis par mettre la musique pour ne plus penser à rien... PAF! raté.
Playlist aléatoire : Everything I do de Brian Adams
Mais si, vous l'avez forcément entendue, la BO de Robin des Bois Prince des Voleurs, cette douce mélodie et cette voix cassée illustrant l'indestructible amour de Robin et de sa (pas-si-)belle Marianne.
Cette musique, pas plus extraordinaire qu'une autre, a simplement fait voler en éclats la fragile apparence de sérénité que j'avais tant de mal à maintenir, me plongeant dans un abîme de mélancolie d'autant plus infini qu'il était sans objet particulier. Merci Brian Adams. Connard, va!
(entre parenthèses... oui, je sais que j'aurais plus vite fait de dessiner les ( ) directement au lieu d'écrire "entre parenthèses", mais passons sur ce début de parenthèse à l'utilité discutable. Entre parenthèses, donc, c'est dommage que la calligraphie soit perdue à l'écran, paske je sais pas si c'est mon stylo (feutre) ou moi, mais y en a un de nous deux qui écrit vachement bien, je trouve. Fin de la parenthèse.)
Vous avez remarqué qu'il n'y a rien de plus agaçant qu'une musique joyeuse et peachy quand on a le blues? comme si la musique se moquait effrontément de notre douce mélancolie si poétique, et faisait exprès un maximum de bruit en réaction.
C'est faux de dire qu'on se remontera le moral en écoutant des trucs légers, je crois plutôt qu'on cherche surtout à aller jusqu'au fond de notre tristesse, à en explorer les moindres recoins poussiéreux jusqu'à en être saturé (et se suicider si vraiment ça passe pas).
J'ai donc enchaîné dans la bonne humeur avec Blue de Gackt , (merci Moon-chan de l'avoir mise chez toi, je l'ai redécouverte! ;p) jusqu'à sentir chaque note tomber de plus en plus lourdement sur mon pauvre petit coeur meurtri et sensible, me mettant à chaque mesure plus près du débordement lacrymal.
(mais qu'est-ce que c'est bien écrit!!;p)
Une vile et laide elfette m'a dit aujourd'hui "tu prends vachement sur toi, en fait". Ouaip. Le problème, c'est que, conformément aux lois de la physique universelle, c'est quand on prend conscience de l'effort que la fatigue débarque en ricanant sadiquement. La goutte de bière qui fait déborder la chope, quoi... (qu'est-ce que je me sens seule...)
dessin de jisuk
Bref, bonne continuation miss, c'est drolement chouette par ici.
Bi'ous