Lundi 16 avril 2007 à 23:02

Pfff... Bon, puisqu'on s'y met à plusieurs pour m'embêter à me réclamer des écrits toujours plus follement intéressants sur les extraordinaires rebondissements de ma petite vie qui m'entraîne inlassablement de merveille en merveille dans des cinémas dont j'ai oublié le nom... Ben pour vous punir, je le fais (et pis surtout que je l'ai promis, et que malgré tout, on trahit tout ce qu'on veut sauf une promesse.).

Bref, je vais vous raconter ma séance de cinéma, je suis sûûûûre que ça va vous passionner! xD

Donc, pour une fois, ayant réussi à soutirer une permission de sortie (en fait, c'était plus que, l'ayant accordée à mon frère, mon père n'a pas trouvé tout de suite comment le refuser à ma soeur et moi), et ayant pour une fois des sous, je me suis bêtement dit : "Tiens! Si j'allais au cinéma?"

Sur cette palpitante interrogation, ne faisant ni une, ni deux, ni trois, ni rien, j'ai décidé d'aller voir Ensemble c'est tout, tiré du bouquin du même nom, par Anna Gavalda, sorti chez J'ai Lu (c'est bon, je l'ai ma commission?). Ce bouquin, que j'ai accepté de ma mère du bout des doigts avec un demi-sourire de commisération du type "pff encore un roman écrit à l'eau de rose par une vieille fille larmoyante entre deux séances d'espionnage de ses voisins, merci maman, c'est exactement ce qu'il me manquait pour caler mon bureau", inspirez, je l'ai ouvert par pure curiosité. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? Encore un mec qui a mis sa langue dans la prise pour voir ce que ça faisait, je parie...

Toujours est-il que j'ai ainsi découvert un petit (enfin, près de 600 pages quand même, mais qui fondent sous les yeux plus vite qu'une glace dans un cône quand on ne voulait pas se salir les mains et qu'on se retrouve à se lécher frénétiquement les doigts sous le regard condescendant de ceux qui ont pris un pot avec une cuillère, EUX - ça vous apprendra à m'embêter pour que j'écrive! xD), un petit bijou, disais-je avant d'être interrompue par un flot de souvenirs poisseux, de légèreté, de gaieté, de tendre tristesse, d'espoir, même si dit comme ça, c'est d'une niaiserie à faire vomir un Bisounours.
C'est léger sans être gnangnan, délicat sans être éthéré, triste et joyeux, doux et amer...
(Pour dire, même avec une "happy end", ça n'arrive pas à être niaiseux, c'est une preuve, non?)

Et bien le film... Comment dire... Comment décrire cette sensation? Un peu comme une journée libre, où la météo avait prévu du soleil, où on avait prévu de s'amuser avec des amis, de voir des gens qu'on aime, de manger des macaron et de chanter... et où on se retrouve tout un après-midi sous la pluie à écouter une conférence sur la pêche à la mouche au bord de la Meuse.
Le film, c'est pesant sans être intéressant, c'est mièvre sans être attendrissant, les passages gais comme ironiques ont été soigneusement gommés pour en faire, finalement, un film retraçant assez fidèlement l'ennui des vieillards dans leurs maisons de retraite une fois que leurs enfants les ont abandonnés (si, ça parle de vieux et de maisons de retraite, c'est vrai!!)...

Pour résumer, c'était la première fois que j'ai failli m'endormir au cinéma, n'échappant au sommeil que par la grâce de deux vieux (toujours eux) tenant à faire partager à l'ensemble de la salle (au reste ridiculement minuscule, tu parles de Champs Elysées, ça faisait plus "salle de cinéma de Cacahuète-les-Bains un jour de pluie) le fait que "j'ai lu le livre cet été, c'était géniââââl", et "oh, regarde, il ressemble à Philippe!"...

Une expérience inoubliable.

Sur cet émouvant témoignage, je vous laisse, on se retrouve pour le film de Werber? :D

Samedi 7 avril 2007 à 22:00

Pfouuu, longtemps que j'étais pas revenue traîner mes baskets par ici (je sais, on dit "traîner ses guêtres" quand on veut faire vintage qui respecte les expressions françaises, mais d'une je suis une rebelle qui ne respecte rien ni personne, et de trois (je ne respecte même pas l'ordre des chiffres, je suis diabolique) je suis une plébéienne qui préfère porter des baskets pourries que des guêtres.)

(bien, après cet écrémage de mes lecteurs, nous pouvons continuer... Ok, JE peux continuer, je m'en fiche si personne me lit, d'abord, on n'est jamais mieux lu que par soi-même, na! ;p)

Ca faisais donc un moment que j'étais pas venue, ça fait tout bizarre de retrouver les petits liens "ajouter un article", les disclaimers agaçants qui servent à rien, toussa... ;p

Et pis il s'en est passé des choses pendant tout ce temps (ce qui explique aussi que je n'aie pas posté, ne le prenez pas mal, lecteurs chéris, mais y a des choses qui passent avant vous... des week-ends d'excès innomables, par exemple! xD)

La fin des cours, un week-end de désinté bien arrosé et bien larmoyant, la petite déprime de quand on quitte des gens qui nous ont été indifférents pendant 3 ans mais qu'on s'aperçoit soudain qu'ils vont tellement nous manquer, un début de stage assez stressant, de nouveaux amis amateurs de mails de quelques kilomètres (mine de rien, ça bouffe du temps! Eh oui, honte à moi, j'ai pris sur VOTRE temps de lecture pour écrire à des inconnus! ;p)...

Bref, tout ça ne nous rajeunit pas, mais ma bonne humeur semblant de retour avec le soleil (je dois avoir des gênes de tournesol quelque part, vu comme la seule vision de cet astre doré suffit à me donner la pêche... Ne me demandez pas le rapport entre le tournesol et la pêche, je suis nulle en jardinage), je serai probablement un peu plus présente ici pour vous raconter les moindres épisodes de ma passionnante petite vie.

Vous pouvez danser de joie.

Spéciale dédicace à mon biquet préféré, je ne sais pas si tu lis ces pénibles bafouilles, mais je te fais un gros câlin tout doux tout fou dans le cou, pour te remercier du sacrifice de tes croissants chauds! ;p

Câlinous aussi les autres, pour pas faire de jaloux! ;p

Et à bientôt!


Dimanche 25 mars 2007 à 11:57

En cet avant dernier dimanche du  Carême (si jme trompe pas), et en ce dimanche de changement d'horaire, (si vous trouvez pas le lien avec la suite, normal, y en a pas)

            Bien qu'il n'ait jamais été officiellement fermé,

                        Pour répondre aux suppliques de mes hordes de fans en détresse,

Mon blog est déclaré officiellement rouvert. Amen.

Kordelia

Lundi 19 février 2007 à 10:17

Pour toi ma Boulette! :D

Un jour, dans une convention, j'ai rencontré Shin...
(en vrai, je me souviens plus si c'était lui, mais il lui ressemble beaucoup... normal, me diras-tu, pour un cosplay! ;p)



Dommage qu'il ne sourie pas!

Samedi 17 février 2007 à 20:38

Spéciale dédicace à Boulette, ma jumelle paranoïaque! :D Bisouuuuu! Et si cette longue biographie (pas de moi) te rebute, rendez-vous à la fin de l'article pour quelques trucs plus parlants et plus sympas pour la musicienne que tu es! :)

 En espérant que tu aimes! :D

LES OGRES DE BARBACK



L'aventure du groupe Les Ogres de Barback, quatre frères et soeurs, commence en 1994. Sam l'aîné (violon, trompette, guitare, bugle, épinette des Vosges) fait alors partie d'un groupe de rock alternatif, Les Minoritaires. Son frère cadet Fred (accordéon, trombone, guitare, chant), apprend l'accordéon pour rejoindre la formation, qui dès lors compte neuf personnes. Face à la difficulté de trouver des lieux pour se produire, Sam et Fred monte un duo violon/accordéon et jouent indifféremment dans les rues, sur les marchés et dans les bars. On leur propose un concert et c'est tout naturellement qu'ils convient leurs deux soeurs jumelles Alice (violoncelle, contrebasse, scie musicale, choeurs) et Mathilde (piano, tuba, flûte traversière, clarinette, choeurs). L'expérience est concluante et le quatuor décide de continuer. Leur nom est trouvé par hasard dans le dictionnaire : ils transforment tout simplement « orgue de barbarie ». Les Ogres de Barback se produisent alors dans tous les lieux possibles pendant trois ans et se forgent un répertoire.

En 1997 sort leur premier album auto-produit Rue du temps. Ils le défendent sur scène, au Café de la Danse à Paris, mais également en tournée dans l'hexagone, ou lors de premières parties des Têtes Raides, de La Tordue, de Thomas Fersen, de Jacques Higelin… Peu à peu, les Ogres qui viennent d'une famille de musiciens (père pianiste et collectionneur d'instruments), deviennent multi-instrumentistes pour diversifier les arrangements de leurs chansons. Avec Irfan (le héros) qui paraît en 1999, ils amènent une touche de musette et de fanfare à leurs couleurs tziganes d'origine. Leur style musical, ils le définissent simplement comme de la « chanson ». En fait, trois grandes influences se retrouvent dans leur musique : la chanson française des années 1950-60 avec Georges Brassens, Jacques Brel et Pierre Perret qu'ils écoutaient chez eux, le mouvement rock alternatif des années 1980, avec les Bérurier Noir, la Mano Negra, les Satellites ou les VRP, et toutes les musiques de l'Europe de l'Est. Ce mélange bien personnel est joué sur des instruments acoustiques avec une énergie rock, servi pars des textes néoréalistes, qui parlent tant de voyage, que des petites gens, de leurs révoltes et de leurs amours…

L'esprit alternatif se retrouve dans l'auto-production de leurs disques et dans la volonté de posséder leur propre chapiteau afin de jouer partout dans de bonnes conditions, d'inviter des groupes, de se rapprocher de leur public en France comme à l'étranger. Ainsi après un festival où tous les groupes jouent bénévolement, en compagnie entre autres de Néry (ex-VRP), de Polo (ex-Satellites), des Matchboxx ou encore de Debout sur le Zinc, les Ogres achètent un chapiteau qu'ils baptisent Latcho Drom et montent une association. Ils continuent de tourner, sortent un double album Fausses notes et repris de justesse en 2000. On y retrouve d'une part des morceaux de leurs deux premiers opus, enregistrés live notamment dans un bar, d'autres part des reprises de Georges Brassens, de Pierre Perret, de Renaud, des Têtes Raides, de la Mano Negra ou des Bérurier Noir. Pendant trois mois ils sillonnent les routes françaises en compagnie du groupe Les Hurlements d'Léo, avec lesquels ils se sont associés pour le chapiteau. Ils en profitent pour écrire leur quatrième album Croc' Noces (2001).
Afin de financer un projet de tournée en Europe de l'Est avec les Hurlements, les deux groupes jouent ensemble en 2001 et enregistrent un disque en concert Un Air deux familles, pour lequel ils composent huit chansons originales. Avec le bénéfice des ventes ils se produisent au printemps 2002 à Bruxelles, Berlin, en Pologne, en Roumanie et en Suisse. En octobre suivant, Les Ogres de Barback transforment deux soirs de suite la scène de La Cigale à Paris en un véritable cabaret où se mêlent magiciens, conteurs, Les Matchboxx, Les Hurlements D'Léo, Néry, Polo, Debout sur le zinc, François des Bérurier Noir pour une reprise de « Salut à toi » et même Pierre Perret. Les Ogres ont d'ailleurs orchestré certaines chansons du nouvel album de ce dernier, Cui-là, paru en décembre 2002. Les Ogres de Barback publient le 12 avril 2003, un disque de chansons pour enfants, La pittoresque histoire de Pitt Ocha, sur lequel chantent Polo, Néry, Les Hurlements d'Léo, Les Matchboxx, Charlotte etc., La Tordue… De nouveau en tournée, ils se produisent le 21 mai 2003, sur la scène du Café de la danse à Paris.

Le 8 avril 2004 sort Terrain vague, septième album des Ogres, composé pendant la tournée 2003. Le groupe s'est adjoint les services d'un orchestre symphonique amateur bordelais et de la Fanfare du Belgistan (3 sax, 1 trompette et 2 percus). Sur "3-0", chanson antifranchouillarde, chacun des huit couplets accueille un invité régional : Sanseverino (Paris), Loïc Lantoine (Lille), Les Hurlements d'Léo (Bordeaux), Tatou et Lux B de Massilia Sound System (Marseille)... Pour fêter leur dix ans d'existence, Les Ogres de Barback entament une tournée française en octobre.

Fred accompagné d'Alex Leitao (accordéon), Alice (contrebasse, violoncelle), Olivier Daviaud (piano, violoncelle) donne une douzaine de concerts en interprétant les chansons de Renaud de janvier à avril 2005. Le 3 mai 2005 sort Fredo chante Renaud, disque enregistré live à l'EMB de Sannois dans le Val d'Oise. Après quelques dates en mai et juin, Les Ogres tournent tout le mois de juillet, avec un passage aux Solidays le 9 et un autre le 14 au Francofolies sur la grande scène en compagnie de La rue kétanou, Sinsemilia et Marcel et son orchestre. Dès octobre 2005, ils sillonnent à nouveau les routes de France. Ils se produisent à l'Olympia les 17 et 18 janvier 2006. Le 8 novembre 2005 sortent le CD live Les Ogres de Barback et la Fanfare du Belgistan et le DVD 10 ans d'Ogres et de Barback.

© Le Hall de la Chanson



Pour les noreilles :

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