Mercredi 2 mai 2007 à 22:31

Hah, une fois n'est pas coutume, j'ai une pêche de tous les enfers! :D

Le soleil, le ciel bleu, sortir de taf et avoir quelques minutes de liberté dans la chaude caresse de la brise printanière qui copie le sensuel vent d'été tout en gardant sa délicatesse de jeune fille effarouchée... *____*

Mon horoscope me l'avait prédit (enfin, l'un des nombreux horoscopes prodigués par la presse matinale, aussi éphémère que la rosée sur les feuilles - je suis d'humeur romantique, ce soir, c'est écoeurant), "des rencontres intéressantes en fin de journée", et bingo!! Un charmant quêteur pour Handicap International, joli sourire et yeux malicieux, qui m'a brusquement rappelé que c'était le printemps! ;p

Emmanuel, il s'appelle, ça s'invente pas, hein, Moon-chan! xD On a discuté, papoté, bavardé, rigolé, j'ai dû lui faire perdre de l'argent, le pauvre!!
Paaas bien, non seulement je donne pas à Handicap International, mais en plus je leur fais perdre des clients potentiels, la honte m'empourpre le visage, j'en ai presque des remords.
N'empêche, ils ont super bon goût , pour choisir toujours des super beaux gosses (*se souvient d'un air rêveur du duo Vanille-Chocolat de l'année passée... Mais qu'est-ce qu'ils étaient beaux... *), et des mecs super sympa! ^^ Ca, c'est du marketing! Et en plus, un mec qui bosse comme bénévole pour une assoce, il y beaucoup de chances pour que ce soit un mec bien...

Conclusion : les filles, ciblez les assoces et autres machins caritatifs au lieu de les éviter, faites-leur un grand sourire (quand c'est des mecs, hein! Si c'est des nanas, vous pouvez continuer de faire un détour avec un sourire gêné), c'est un moyen idéal d'engager la conversation!

EEmmanuel... Il m'a gentiment demandé mon numéro, en me disant que j'étais charmante... D'habitude, ça m'agace, mais là, sa façon de demander était si marrante... Je lui ai répondu qu'il était charmant lui aussi... Et pis j'ai refusé. (ça casse, hein? xD)
Pourquoi? Je préfère pas analyser, mais je regrette déjà! ;p En plus il avait l'air tout déçu, tellement déçu malgré son sourire que je lui ai fait un bisou pour le consoler et m'excuser, je suis décidément trop gentille.

Du coup, j'ai la pêche grâce à lui, paske quand même, c'est toujours flatteur et ça donne le sourire, mais d'un autre côté, marre de devoir toujours laisser passer des occasions!
Il m'a dit en rigolant "pas grave, je t'attendrai, on se donnera rendez-vous dans dix ans, même jour, même heure...", mais j'espère que j'aurai pas à attendre aussi longtemps!



Dimanche 29 avril 2007 à 19:32

Une 'tite histoire écrite pour un concours de nouvelles sur le thème de la rencontre... Enjoy! :)
(désolée, c'est un peu long! ;p)

 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Pfff… Le métro. Je hais cette promiscuité forcée avec un troupeau humain bêlant, ricanant, geignant, ronchonnant et même puant (entre les mélanges d'after-shave des actionnaires d'Yves Saint-Laurent et ceux qui considèrent l'hygiène comme une offense personnelle, mes sinus ferment boutique)…
Et pour faire durer le plaisir, quoi de meilleur qu'un problème technique sur la ligne ? Je suis sûr que le métro a été créé par un sataniste comme temple à la gloire de son maître…
Et encore je suis assis, côté fenêtre qui plus est, m'attirant ainsi les regards haineux des trois quarts des voyageurs (le dernier quart arborant une molle résignation de bœuf en route pour le pays des steacks hachés).
« Welcome to the Jungle »… Merci Axl.
Le métro d'en face est aussi à quai, et aussi bondé que le mien. Bienvenue au club. Je me rencogne dans ma musique et ferme les yeux.
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Je rêve pas, ce vieux est en train d'essayer de me peloter ! Je me décale l'air de rien, le visage neutre, avec l'envie sauvage de lui planter mon crayon dans la main. Zut, je ne peux plus me décaler à moins de passer à travers la fenêtre du wagon. Je hais ces vieux satyres… Qu'est-ce qu'ils s'imaginent ? Ils attendent de voir combien de temps on tient avant de leur mettre une baffe ?
Je referme mon livre et lève les yeux. Mes Dieux, c'est fou ce que les gens ont l'air pimpant et heureux de vivre ! On a envie de pleurer rien qu'en les regardant…
Tiens, non, en voilà un qui sourit, les yeux fermés dans ce métro en face… Pas un grand sourire, mais c'est déjà ça… C'est mignon, ça lui fait une fossette…
J'ouvre distraitement mon bloc et sors mon crayon.
 
*                                        *                                      *                                              *                                             *
Un coup sur le genou me tire de ma bienheureuse transe musicale. Saleté de gamin surexcité sur les genoux de sa mère. Je lui lance mon meilleur regard de tueur qui n'a pas l'air de le terroriser outre mesure et me détourne. Ca doit faire 5 minutes qu'on est arrêtés, mais grâce à la technologie de distorsion temporelle propre à la RATP, j'ai l'impression qu'il s'est écoulé des siècles… Si ça se trouve, il s'est vraiment passé des siècles et quand je sortirai de là, on m'exposera dans un musée, entre un fémur de mammouth et une brosse à dents en plast… Pourquoi elle me regarde comme ça, elle ?
Je ne vois pas bien, à travers nos deux vitres, ce qu'elle griffonne avec ce petit sourire qui donne l'impression qu'elle se fout de ma gueule… Elle tire la langue sous la concentration, c'est marrant.
 Elle relève la tête et nos yeux se croisent, les siens se plissent en un sourire pétillant et mes lèvres suivent le mouvement sans savoir pourquoi. Elle pose son bloc contre sa vitre. Waouh. J'ai vraiment l'air si ahuri que ces quelques traits ?
 
*                                        *                                      *                                              *                                             *
Ses yeux s'arrondissent d'étonnement, puis un large sourire et un pouce levé viennent me récompenser. Jolie fossette, décidément ! Il a l'air si peu à sa place dans ce vieux décor et entouré de ces momies, comme une bouteille de champagne au milieu de sachets de tisane diurétique… Le problème technique semble s'éterniser, mais le temps ne me paraît plus si long, et un coup de crayon pointu dans la jambe de mon voisin semble avoir eu raison de son insistance.
Je me tourne vers mon inconnu du métro d'en face et lui demande par signes ce qu'il écoute de si passionnant. Il pointe deux doigts vers moi, les autres repliés autour d'une crosse imaginaire. Un revolver ? Il fait mine ensuite de cueillir quelque chose pour le porter à son nez… Une fleur ? Un revolver, une fleur… Guns n' Roses? Cette musique lui va bien… « Take me back to the Paradise City where the grass is green and the girls are pretty… »
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Elle essaie de me parler par signes, je ne comprends rien, elle s'énerve derrière sa vitre et affiche une moue si comique que je ne peux m'empêcher d'éclater d'un rire qui réveille mes voisins en sursaut. Peu sensibles au charme de l'instant, ils se contentent de me fusiller chafouinement du regard avant de replonger dans leur maussade apathie.
Elle rit aussi, il fait soudain plus chaud. Je lève la main pour une nouvelle chanson de geste plus douce, quand une voix d'outre-tombe me stoppe net.
« Mesdames et Messieurs, l'incident étant terminé, nous allons pouvoir repartir, merci de votre patience. »
Elle a lâché son carnet, et son sourire a disparu. Je maudis la RATP qui n'est pas foutue d'avoir des problèmes techniques dignes de ce nom !
Je la regarde et mon cœur se serre inexplicablement ; on ne peut quand même pas se quitter sans s'être rencontrés !
La sonnerie de fermeture des portes retentit…
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Constatant la mise en veille de mon cerveau, mon corps a pris les commandes. Je jaillis de mon siège en rassemblant mes affaires, indifférente aux crises cardiaques de frayeur que je provoque ici et là par ce brusque retour à la vie. Je me fraye un chemin entre les sièges non sans lancer un retentissant « Satyre !! » à mon voisin pétrifié, et atterris devant la porte… Ou presque. Ce qui me bloque l'accès est sans nul doute un ancien bûcheron canadien reconverti dans l'épaulé-jeté olympique, j'arriverais plus facilement à séparer les eaux de la mer Rouge qu'à le faire bouger. Je contemple alternativement le bout pointu de mon crayon et la partie charnue de l'individu qui me fait « face ». Aux grands maux…
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Le monde entier se ligue visiblement contre moi alors que je tente désespérément de me faufiler au milieu des morts-vivants environnants. Autant vouloir pédaler dans la mélasse, leur inertie se montre étonnamment dynamique quand il s'agit de bloquer ma progression. Je les soupçonne d'y mettre de la mauvaise volonté, mais je peux aussi être très sournois…
Un pinçon, un cri et une gifle mal adressée plus tard, je suis arrivé près de la porte, une main m'agrippe mais d'un mouvement de jambes plein d'élégance, je trébuche et tombe hors du wagon, qui finit par se mettre en marche. J'aperçois fugitivement les visages vociférants de mes compagnons d'hébétude et songe que la résurrection est finalement un phénomène très surfait.
Puis mes jambes prennent le relais et débranchent définitivement mon cerveau.
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
« Où est-ce que je vais ?
-         C'est maintenant que tu le demandes ? t'aurais pu y réfléchir avant !
-         Mais…
-         Et si ça se trouve, il est parti dans son métro, t'as même pas regardé !
-         LA FERME ! »
 
J'enfile les couloirs en courant et en faisant taire la voix de la raison qui se pavane d'un air suffisant dans ma tête, je me perds je tourne en rond, je ne trouve personne, je finis par chercher un coin où pleurer tranquill… Outch.
Un choc, un parfum très doux, un sourire pas moins suave, tout paraît tellement irréel soudain…
Je suis dans les bras d'un rêve, sur les lèvres d'un rêve, qu'on ne me réveille plus !
 
 *                                        *                                      *                                              *                                             *
Je ne sais plus où j'allais, mais je suis bien arrivé…

Mercredi 25 avril 2007 à 22:59

Force et grâce, souplesse et puissance... Les breakdancers ont vraiment des corps à tomber! (dans leurs bras, de préférence! :p)

Ils étaient 6 aujourd'hui à côté de Saint Lazare, sourire éblouissant et déhanché à faire monter la température... Et ils m'ont dit qu'ils étaient tous célibataires et que je pouvais en choisir un parmi eux! xD

Le père Noël est en avance cette année! xD



Mardi 24 avril 2007 à 15:26

Hier, j'ai croisé...

... Un mec au regard d'été
         Un regard transparent dans le soir
                     Avec au centre, brûlant, un soleil noir...

... Un mec au regard arc-en-ciel
          Des yeux entre mer et flamme
                     Qui feraient un diamant d'une larme...

... Un mec au regard azuré
           Deux saphirs sur ton d'ivoire
                      Plus bleus que la vie, plus doux que l'espoir...

Vive le printemps qui fait pétiller le soleil et les yeux des garçons! :D

Mercredi 18 avril 2007 à 22:46

"Les femmes ont plus d'imagination que les hommes. Elles en ont besoin pour leur dire à quel point ils sont merveilleux."

Mouahaha. 

Adiene


Désolée, chuis pas de très bonne humeur ce soir...

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