Pfff... Bon, puisqu'on s'y met à plusieurs pour m'embêter à me réclamer des écrits toujours plus follement intéressants sur les extraordinaires rebondissements de ma petite vie qui m'entraîne inlassablement de merveille en merveille dans des cinémas dont j'ai oublié le nom... Ben pour vous punir, je le fais (et pis surtout que je l'ai promis, et que malgré tout, on trahit tout ce qu'on veut sauf une promesse.).
Bref, je vais vous raconter ma séance de cinéma, je suis sûûûûre que ça va vous passionner! xD
Donc, pour une fois, ayant réussi à soutirer une permission de sortie (en fait, c'était plus que, l'ayant accordée à mon frère, mon père n'a pas trouvé tout de suite comment le refuser à ma soeur et moi), et ayant pour une fois des sous, je me suis bêtement dit : "Tiens! Si j'allais au cinéma?"
Sur cette palpitante interrogation, ne faisant ni une, ni deux, ni trois, ni rien, j'ai décidé d'aller voir Ensemble c'est tout, tiré du bouquin du même nom, par Anna Gavalda, sorti chez J'ai Lu (c'est bon, je l'ai ma commission?). Ce bouquin, que j'ai accepté de ma mère du bout des doigts avec un demi-sourire de commisération du type "pff encore un roman écrit à l'eau de rose par une vieille fille larmoyante entre deux séances d'espionnage de ses voisins, merci maman, c'est exactement ce qu'il me manquait pour caler mon bureau", inspirez, je l'ai ouvert par pure curiosité. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? Encore un mec qui a mis sa langue dans la prise pour voir ce que ça faisait, je parie...
Toujours est-il que j'ai ainsi découvert un petit (enfin, près de 600 pages quand même, mais qui fondent sous les yeux plus vite qu'une glace dans un cône quand on ne voulait pas se salir les mains et qu'on se retrouve à se lécher frénétiquement les doigts sous le regard condescendant de ceux qui ont pris un pot avec une cuillère, EUX - ça vous apprendra à m'embêter pour que j'écrive! xD), un petit bijou, disais-je avant d'être interrompue par un flot de souvenirs poisseux, de légèreté, de gaieté, de tendre tristesse, d'espoir, même si dit comme ça, c'est d'une niaiserie à faire vomir un Bisounours.
C'est léger sans être gnangnan, délicat sans être éthéré, triste et joyeux, doux et amer...
(Pour dire, même avec une "happy end", ça n'arrive pas à être niaiseux, c'est une preuve, non?)
Et bien le film... Comment dire... Comment décrire cette sensation? Un peu comme une journée libre, où la météo avait prévu du soleil, où on avait prévu de s'amuser avec des amis, de voir des gens qu'on aime, de manger des macaron et de chanter... et où on se retrouve tout un après-midi sous la pluie à écouter une conférence sur la pêche à la mouche au bord de la Meuse.
Le film, c'est pesant sans être intéressant, c'est mièvre sans être attendrissant, les passages gais comme ironiques ont été soigneusement gommés pour en faire, finalement, un film retraçant assez fidèlement l'ennui des vieillards dans leurs maisons de retraite une fois que leurs enfants les ont abandonnés (si, ça parle de vieux et de maisons de retraite, c'est vrai!!)...
Pour résumer, c'était la première fois que j'ai failli m'endormir au cinéma, n'échappant au sommeil que par la grâce de deux vieux (toujours eux) tenant à faire partager à l'ensemble de la salle (au reste ridiculement minuscule, tu parles de Champs Elysées, ça faisait plus "salle de cinéma de Cacahuète-les-Bains un jour de pluie) le fait que "j'ai lu le livre cet été, c'était géniââââl", et "oh, regarde, il ressemble à Philippe!"...
Une expérience inoubliable.
Sur cet émouvant témoignage, je vous laisse, on se retrouve pour le film de Werber? :D
Bref, je vais vous raconter ma séance de cinéma, je suis sûûûûre que ça va vous passionner! xD
Donc, pour une fois, ayant réussi à soutirer une permission de sortie (en fait, c'était plus que, l'ayant accordée à mon frère, mon père n'a pas trouvé tout de suite comment le refuser à ma soeur et moi), et ayant pour une fois des sous, je me suis bêtement dit : "Tiens! Si j'allais au cinéma?"
Sur cette palpitante interrogation, ne faisant ni une, ni deux, ni trois, ni rien, j'ai décidé d'aller voir Ensemble c'est tout, tiré du bouquin du même nom, par Anna Gavalda, sorti chez J'ai Lu (c'est bon, je l'ai ma commission?). Ce bouquin, que j'ai accepté de ma mère du bout des doigts avec un demi-sourire de commisération du type "pff encore un roman écrit à l'eau de rose par une vieille fille larmoyante entre deux séances d'espionnage de ses voisins, merci maman, c'est exactement ce qu'il me manquait pour caler mon bureau", inspirez, je l'ai ouvert par pure curiosité. Qui a dit que la curiosité était un vilain défaut? Encore un mec qui a mis sa langue dans la prise pour voir ce que ça faisait, je parie...
Toujours est-il que j'ai ainsi découvert un petit (enfin, près de 600 pages quand même, mais qui fondent sous les yeux plus vite qu'une glace dans un cône quand on ne voulait pas se salir les mains et qu'on se retrouve à se lécher frénétiquement les doigts sous le regard condescendant de ceux qui ont pris un pot avec une cuillère, EUX - ça vous apprendra à m'embêter pour que j'écrive! xD), un petit bijou, disais-je avant d'être interrompue par un flot de souvenirs poisseux, de légèreté, de gaieté, de tendre tristesse, d'espoir, même si dit comme ça, c'est d'une niaiserie à faire vomir un Bisounours.
C'est léger sans être gnangnan, délicat sans être éthéré, triste et joyeux, doux et amer...
(Pour dire, même avec une "happy end", ça n'arrive pas à être niaiseux, c'est une preuve, non?)
Et bien le film... Comment dire... Comment décrire cette sensation? Un peu comme une journée libre, où la météo avait prévu du soleil, où on avait prévu de s'amuser avec des amis, de voir des gens qu'on aime, de manger des macaron et de chanter... et où on se retrouve tout un après-midi sous la pluie à écouter une conférence sur la pêche à la mouche au bord de la Meuse.
Le film, c'est pesant sans être intéressant, c'est mièvre sans être attendrissant, les passages gais comme ironiques ont été soigneusement gommés pour en faire, finalement, un film retraçant assez fidèlement l'ennui des vieillards dans leurs maisons de retraite une fois que leurs enfants les ont abandonnés (si, ça parle de vieux et de maisons de retraite, c'est vrai!!)...
Pour résumer, c'était la première fois que j'ai failli m'endormir au cinéma, n'échappant au sommeil que par la grâce de deux vieux (toujours eux) tenant à faire partager à l'ensemble de la salle (au reste ridiculement minuscule, tu parles de Champs Elysées, ça faisait plus "salle de cinéma de Cacahuète-les-Bains un jour de pluie) le fait que "j'ai lu le livre cet été, c'était géniââââl", et "oh, regarde, il ressemble à Philippe!"...
Une expérience inoubliable.
Sur cet émouvant témoignage, je vous laisse, on se retrouve pour le film de Werber? :D
2) mais Thanos devait m'emmener voir le film et comme tu dones plu l'envie de le voir ben... on va jamais allez au cinémaaaa :'(