Dimanche 17 décembre 2006 à 11:19

La scène : Un poulet au bord d'une route. Il la traverse. La question : Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?

RENE DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.

PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le vrai.

ARISTOTE : C'est la nature du poulet de traverser les routes.

KARL MARX : C'était historiquement inévitable.

CAPITAINE JAMES T. KIRK : Pour aller là où aucun autre poulet n'était allé auparavant.

HIPPOCRATE : En raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.

MARTIN LUTHER KING JR. : J'ai la vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte.

MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet : " Tu dois traverser la route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela était bon.

RICHARD M. NIXON : Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le poulet n'a JAMAIS traversé la route.

NICOLAS MACHIAVEL : L'événement important c'est que le poulet ait traversé la route. Qui se fiche de savoir pourquoi ? La fin en soi de traverser la route justifie tout motif quel qu'il soit.

SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente.

BILL GATES : Nous venons justement de mettre au point le nouveau "Poulet Office 2003", qui ne se contentera pas seulement de traverser les routes, mais couvera aussi des oeufs, classera vos dossiers importants, etc...

BOUDDHA : Poser cette question renie votre propre nature de poulet.

GALILEE : Et pourtant, il traverse.

ERIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand il veut il les traverse.

CHARLES DE GAULLE : Le poulet a peut-être traversé la route, mais il n'a pas encore traversé l'autoroute !

L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison est en vous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennant la modique somme de 10 000 F par séance, plus la location d'un détecteur de mensonges, une analyse psychologique nous permettra de la découvrir.

BILL CLINTON : Je jure sur la constitution qu'il ne s'est rien passé entre ce poulet et moi.

EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement de votre référentiel.

ZEN : Le poulet peut vainement traverser la route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.

JEAN-PIERRE RAFFARIN : Le poulet n'a pas encore traversé la route, mais le gouvernement y travaille.

JEAN ALESI : Je ne comprends pas, théoriquement, le poulet il avait le temps de passer.

NELSON MONTFORT : J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route :
" Why did you cross the road? "
" Cot cot !"
"Eh bien, il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée très dure, mais il s'est accroché, et..."

RICHARD VIRENQUE : C'était pas un lapin ?

ORANGINA ROUGE : Paskeeeeeeuuuuuhhhh !!!!

KEN LE SURVIVANT : Peu importe, il ne le sait pas mais il est déjà mort.

JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il la traverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu, c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean-Claude Super Star quand je me couche dans Timecop quand le truck arrive, je pense ... la poule et a Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life, de la road ! Et ça c'est beau !

FOREST GUMP : Cours poulet cours !!!

STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour n'avoir pas empêché cet acte subversif !

GEORGE W. BUSH : Le fait que le poulet ait pu traverser cette route en toute impunité malgré les résolutions de l'ONU représente un affront à la démocratie, à la liberté, à la justice. Ceci prouve indubitablement que nous aurions dû déjà bombarder cette route depuis longtemps. Dans le but d'assurer la paix dans cette région, et pour éviter que les valeurs que nous défendons ne soient une fois de plus bafouées par ce genre de terrorisme, le gouvernement des Etats-Unis d'Amérique a décidé d'envoyer 17 porte-avions, 46 destroyers, 154 croiseurs, appuyés au sol par 243 000 G.I. et dans les airs par 846 bombardiers, qui auront pour mission au nom de la liberté et de la démocratie, d'éliminer toute trace de vie dans les poulaillers à 5 000 km à la ronde, puis de s'assurer par des tirs de missiles biens ciblés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un poulailler soit réduit à un tas de cendres et ne puisse plus défier notre nation par son arrogance. Nous avons décidé qu'ensuite, ce pays sera généreusement pris en charge par notre gouvernement, qui rebâtira des poulaillers suivant les normes de sécurité' en vigueur, avec à leur tête, un coq démocratiquement élu par l'ambassadeur des Etats Unis. En financement de ces reconstructions, nous nous contenterons du contrôle total de la production céréalière de la région pendant 30 ans, sachant que les habitants locaux bénéficieront d'un tarif préférentiel sur une partie de cette production, en échange de leur totale coopération. Dans ce nouveau pays de justice, de paix et de liberté, nous pouvons vous assurer que plus jamais un poulet ne tentera de traverser une route, pour la simple bonne raison, qu'il n'y aura plus de routes, et que les poulets n'auront plus de pattes. Que Dieu bénisse l'Amérique.



Merci à celui ou celle qui m'a envoyé ça, me souviens plus qui c'est... xD

Samedi 16 décembre 2006 à 20:30

"conne" ...

                     "lente" ...

                                                 "débile"...

                                                                            "énervante à tuer"...

Ne pas répondre.
Ne pas crier.
Ne pas pleurer.
Ne pas montrer le moindre signe de la rage qui m'habite, pas le moindre frémissement, pas la moindre contraction, pas le moindre froncement de sourcils, sous peine de me prendre quelque chose dans le coin de la gueule.
Serrer les dents.
Baisser les yeux, dissimuler l'envie de le voir crever qui doit y danser une sarabande enflammée.
Ravaler cette boule de haine et de rage qui remonte doucement, chaque fois plus grosse, et menace de m'étouffer.
Surtout ne pas pleurer, ce serait l'humiliation suprême.
Etouffer tous ces sentiments qui menacent d'exploser, oublier cette solitude qui m'écrase plus durement que jamais, détourner les yeux de la fenêtre pour ne pas penser aux barreaux qui m'entourent, m'abrutir le plus longtemps, le plus profondément possible, pour ne plus penser.
De la musique, de la musique, de la musique, je n'ai plus que ça, chanter sans réfléchir, en essayant de vaincre les sanglots qui menacent d'éteindre ma voix et de briser le mur d'impassibilité que je leur oppose...
Ah non, j'oubliais, je peux pas chanter fort pour pas déranger les gens, suis-je bête. Alors, écrire?

Chuis un abîme de vide qui semble peser des tonnes... dingue, non? Oo


(je sais plus d'où vient cette image, mais je l'aime bien, toujours ce mélange de douceur et d'amertume... Et puis autant inaugurer le retour de mon PC qui me redonne la possibilité d'illustrer mes posts... Oui, mon PC est revenu. Youpi.)

Jeudi 14 décembre 2006 à 22:39

Y a pas à dire, c'est très bon pour le moral de se faire draguer effrontément par un quasi-inconnu à l'oeil impertinent! ;p
Ca redonne un peu confiance en soi... Pour le cas hypothétique où on en manquerait! xD

Fin d'après-midi, salle informatique de l'école, un tableau Excel ouvert, habillée en mémé post-soixante-huitarde (tailleur) et coupe de blaireau (chignon... quoique à la réflexion, je n'ai jamais vu de blaireaux coiffés en chignon, mais sait-on jamais...), bref, on peut penser qu'il y a carrément plus glamour comme situation... Et pourtant!

Quelques personnes tapent la discute et finissent par m'inclure dans la conversation (et oui, pour les questions d'orthographe, faut pas me la faire! ;p). Un mec en particulier n'arrête pas de parler, il parle, il parle, il parle, une véritable incontinence verbale impossible à endiguer malgré les progrès de la médecine moderne (cela dit, dans ce cas précis, même un baillon préhistorique aurait-fait l'affaire, mais passons.). Et comme de juste, et comme surtout je ne peux pas me retenir, dès qu'il sort une connerie, je le casse. A ce débit, c'est de la compétition de haut niveau, faut une sacrée endurance, mais je m'étais échauffée par une savoureuse joute avec mon délicieux Gérateur, mon DTC préféré au verbe si tranchant...
18h30, je me lève pour partir, et constate avec surprise qu'il ne reste que M. J'ai-pas-de-bouton-Off et moi. Ooookaaaay... Evidemment, avec ses sabots tellement gros qu'ils s'apparentent plus à des après-skis en sapin, il me tanne pour m'inviter à prendre un verre... que j'accepte ( j'avais vachement soif). C'était parti...

Ce que j'adore dans ces moments-là, c'est les questions "subtiles" du genre: "T'étais sur MSN tout à l'heure? (non, crétin, j'étais sur coursdelaboursepourlesnuls.com, ça se voyait, non?) T'as bien parlé avec ton copain..." Sachant que papotais simultanément avec Ouana, Ezechiel, Gerateur et Chaos (câlinou, papa Chaos, si tu passes! :D), ou il me prenait pour une princesse entretenant son harem, ou il était carrément pas jaloux (ce que le discret anneau à son annulaire gauche laissait aussi discrètement soupçonner... xD)!

Bref, on se quitte, biz-biz sur chaque joue, et l'inévitable: "c'est tout?" ...
Hmm... Un certain charme, les yeux pétillants, plutôt sûr de lui... Obligée, je craque, il a un ticket, c'est bon, son sourire s'agrandit...
"Et oui, c'est tout! :D" ... OUNAIIIIID! xD (nyahaha)

Persévérant, il tente quand même de me voler un bisou dans le cou, et même une bouleversante déclaration par texto "Tu mplai" ... Comment résister à tant de savant lyrisme? xD

Du coup, maintenant, le doute me ronge...
Vais-je:
- Mettre son numéro sur une annonce "JF cherche ménage/enfants à garder" et la poster à la boulangerie près de mon école?
- Mettre son numéro sur une annonce "je vends ma voiture" et la coller sur n'importe quelle voiture dans la rue?
- Mettre son numéro sur un site de rencontres bizarre (gay, ça sera plus marrant)?

Des idées? ;p

(je vous avais dit que j'étais détestable...)

Mardi 12 décembre 2006 à 10:34

Votre attention mesdames, mesdemoiselles et messieurs, chères lectrices et beaux lecteurs (ben quoi? on peut rêver!), mon clavier vient d'être pris en otage. Si. Le Roi de Coeur, usant et abusant de son charme irrésistible, de sa fougue triomphante et de son fascinant magnétisme a réclamé et obtenu le droit à l'expression dans mon petit chez-moi. Eclipsée par sa beauté éblouissante, je me retire sur la pointe des ailes...

Place au Roi de Coeur...

Mes hommages, gracieux damoiseaux et belles demoiselles! J'espère ne pas vous avoir indisposés par mon irruption cavalièrement impromptue, et que vous ne m'en voudrez pas trop de vous avoir momentanément privés des grâces de notre charmante hôtesse...

- A mon avis, ils sont plutôt contents...

- Que marmonnez-vous dans votre coin, ma Dame? Dois-je de ma bouche baillonner ces jolies lèvres si tentantes pour les empêcher de médire sur vous-même?

- Oubliez ç... mmph...

- ... Je disais donc que j'espérais ne pas vous avoir déplu, et suis prêt à payer de ma personne pour me faire pardonner ma grossièreté...

Mais avant toute chose, permettez-moi de me présenter, afin de vous laisser apprécier à leur juste valeur les sourires et baisers que je vous dédie, charmant lecteur. En effet, imaginer tous ces frais visages, ces beaux yeux, ces douces lèvres, ces tendres petits coeurs attentifs à mes paroles me remplit d'un tel ravissement que je risque de céder fort souvent au plaisir trouble de venir vous retrouver en ces lieux feutrés dont l'élégance discrète et le doux éclairage rehaussent, belle lectrice, vos ensorcelants attraits... Mais passons, je m'échauffe...

Je suis donc surnommé le Roi de Coeur par notre belle hôtesse à la langue si agile...

- Ooh! Je...

- Non, non,ma mie, songez que chacun de vos mots est pour moi comme un baiser volatil qui affole mon coeur et me fait perdre la tête, comme un doux poison dont vos seules lèvres seraient l'antidote... De grâce, sauvez-moi...

- Je ne suis pas... mmph...

- ... Roi de Coeur, donc, mais dont le coeur est d'ores et déjà assujetti à votre sourire, belle lectrice, et sur lequel votre beauté, lecteur, règne en maître...

Je dois ici m'interrompre, car vos yeux pétillants, lecteur, et votre peau veloutée, lectrice, me font monter aux lèvres des qualificatifs si doux qu'ils ne peuvent plus s'exprimer que sous forme de baisers... Baisers que je n'ose donner même sur cette petite main, de peur que le brasier né de votre étincelle ne vous brûle autant qu'il me consume...

Mon hôtesse bien-aimée, accordez-moi encore un instant l'abri de vos doux bras si caressants, à défaut de votre coeur que je devine pourtant si large, si doux et si confortable... Et permettez-moi, à l'heure du départ, de prendre la mesure de cette moue réprobatrice qui vous rend si intolérablement ravissante, et de poser dans votre cou frissonnant malgré sa tiédeur une nichée de baisers frileux qui ne demandent qu'à se réchauffer, et... mmph...

Lundi 11 décembre 2006 à 22:28

8h45. Crevée. J'ai les paupières tellement lourdes qu'à force d'écarquiller les yeux pour pas avoir l'air endormie, je ressemble à un E.T. sous l'emprise du cannabis.
On m'ôtera pas de l'idée que 8h30 un lundi, c'est pas une heure pour avoir cours (et encore, par principe, chuis en retard). C'est même contre-nature quand il s'agit d'un cours de Retraite et Prévoyance (qu'est-ce que j'en ai à taper de ma retraite, franchement? Qu'est-ce qui me dit que je vivrai jusque là? xD). Et frustrant, en plus: pour une fois que les PC sont autorisés, voire exigés, j'ai pas le mien, et je dois me contenter de regarder de loin tout le monde sur MSN, et reste seule, sans autre amis que mon stylo et ma feuille... *violons larmoyants*

Putaiiiiiiiin que j'ai sommeil! C'est pas humain! Pardon pour la grossièreté, mais j'en ai marre, marre, marre de pas dormir! J'en viens presque à redouter ces petites heures de la nuit où, après avoir raccroché un téléphone obstinément muet, couchée dans mon lit, le corps au repos, l'esprit bouillonne tellement que le sommeil ne peut même pas y poser le bout d'une plume (pourquoi plume? j'en sais rien, mais ça me plaît bien...)

Dès que le cerveau se voit démuni de ce qui l'empêchait de penser (pas de sarcasmes! xp), c'est la ruée des pensées malsaines, comme des loups affamés sur un faon malade, impitoyables et insensibles à son regard fiévreux tout plein d'innocence et d'incompréhension face à la dureté du monde.

Tous les dégoûts, les angoisses, les doutes, les peurs, tout remonte à la surface et tourbillonne, pour lentement s'imprimer en lettres de glace sur la paroi du crâne, incrustées si profondément que même un pied-de-biche s'y casserait les dents (marrant, ça, casser les dents d'un pied... ), et finalement nous persuader qu'on n'est qu'une loque, avec en plus le dégoût de cette faiblesse et de cet auto-apitoiement.

Je préfèrerais même faire des cauchemards; c'est effrayant, écoeurant, stressant, mais ça s'arrête au réveil et on peut les oublier...

Marre quoi! Je sais que j'arrête pas de me plaindre, et ça me dégoûte, et à chaque fois je me promets d'arrêter, mais faut croire que chuis vraiment une pauvre larve sans force ni volonté... xD

...

Hihi, 'tite minute de bonne humeur, mon moral vient de remonter de quelques degrés! Pour expliquer, disons que c'est très stimulant d'entendre en sourdine juste derrière soi un "la la la schtroumph la la, viens schtroumpher en coeur!" au milieu d'un cours insipide sur les retraites... Un peu comme trouver le bonbon rose fluo dans la bassine de farine! ;p
Le meilleur, c'est que le prof (qui a d'ailleurs la tête de Prof des sept nains, avec en plus une petite voix mi-niaise, mi-gentille, et de petits gestes précieux), un peu dur d'oreille, n'entend pas le fond sonore qui met en valeur son cours...

"... la retraite à 60 ans... / ... schtroumph un air joyeux... / ... régime complémentaire... / ... Tout ira bien mieux!"
Si c'est lui qui le dit...

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