Lundi 27 novembre 2006 à 13:21

* Note-à-benêts: Le titre n'a rien à voir avec l'article, mais d'une, j'aime bien cette chanson, de deux, j'avais envie de mettre ce titre, et troisième et dernière de cette liste de raisons dont chacune se suffit à elle-même, personne ne pourra m'obliger à mettre à mes article des titres qui veulent dire quelque chose, me cassez pas les pieds, merci.

 

"Ô rage, ô désespoir, ô technologie ennemie!

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie?

Et ne me suis-je blanchie dans mon blog adoré

Que pour voir en un jour flétrir mon beau PC?"

 

P. CORNEILLE, Le Geek

 

(On ne remerciera jamais assez les grands écrivains classiques dont l'inspiration glorieuse et multicentenaire vient à la rescousse de notre pâle hébétude face à la page blanche... Merci à eux de permettre à tous ceux qui n'ont rien à dire de ne pas fermer leur gueule.)

 

Vous l'aurez remarqué avec un désespoir abyssal et l'envie de vous retirer dans un monastère trappiste parce que privés de la lumière de vos mornes journées grises et maussades dans leur extravagante monotonie - respirez - vous l'aurez remarqué, disais-je avec une infinie compassion pour vos pauvres vies désormais dénuées de but et une capacité thoracique assez exceptionnelle, ça fait un bail que j'ai pas posté ici. Ben oui.

Ne vous suicidez pas tout de suite, d'abord parce que c'est crade et que je veux pas de cadavre dans mon salon, et surtout parce que vous êtes, à moins que je me trompe, ce qui serait étonnant, en train de lire ce que j'ai écrit, ce qui veut dire que j'ai posté...

*PUB*           La Logique, saylebien.         *PUB*

 

Bref, je ne vous ai pas abandonnés, mes agneaux, non, non, ne bêlez pas, et fustigez plutôt durement IBM et sa technologie honteusement et dramatiquement défaillante! En effet, mon PC portable, mon trésor des trésors, mon tapis volant vers un rêve plus bleu, mon portail hors de la laideur du monde (surtout maintenant qu'il fait gris et moche dehors), ma boîte à musique adorée, mon PC, donc, est tombé dans un coma éthylique honteux (j'ai passé trop de temps sur le blog de Kalays, les Elus comprendront), et se trouve donc en réanimation entre les papattes velues et grossières de ces rustres de techniciens IBM...

A propos, je vous raconterai un jour comment se passe un contact avec le service après-vente de chez IBM, c'est une expérience tout-à-fait enrichissante du point de vue anthropo-mercatique.

Bref, me voilà coupée du monde, sans amis, sans mes 10000 sites-à-visiter quotidiens, dans l'impossibilité totale de travaill... hmmm... Ô____o ... et surtout, sans musique!!!!! mes je-ne-sais-combien giga-octets de sons divers et variés qui rythment ma petite journée et mes petites soirées, envolés!! T_T

Une horreur, quoi, bien que certaines mauvaises langues insinuent explicitement qu'il s'agit d'une cure de désintoxication à laquelle on ne croyait plus... L'humain est un être dont le sourire de velours cache un venin sournois!

Et du même coup, mes lecteurs chéris (l'auteur fait ici l'hypothèse délirante qu'il possède au moins un, voire deux autres lecteurs que lui-même, hypothèse dont l'orgueilleuse prétention me ferait rougir si je pouvais éprouver la moindre espèce d'humilité), vous voilà privés de votre dose de fraîcheur quotid... hebdo... mensu... Occasionnelle.

Mais ne craignez rien: telle la tigresse chassant pour nourrir ses petits, je passerai fer, feux et flammes et obstacles en tous genres pour bondir sur le clavier tendre et sans défense d'un PC gambadant avec insouciance dans les vertes (?) prairies (??) de ma salle informatique, et, aspirant la vie à son câble réseau palpitant de terreur, je vous donnerai, quoi qu'il arrive mes chatons, votre tranche de fiction extra- voire ultra-ordinaire...

"Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants..."

(non, rien à voir, mais je tenais, pour l'harmonie musicale et structurelle de cet article, à terminer comme j'ai commencé, par un joli lieu commun...)

Sur ce, à bientôt! Je vous... euh... Je vous salue de loin, et fais un énorme câlin langoureux et passionné à mon chéri-que-j'aime-et-qui-me-manque (et qui ne lira pas cet article...) (pourquoi je vous embrasserais, vous, franchement?)

Mercredi 8 novembre 2006 à 15:33




Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde. Albert Camus

Dessin par Norli

Samedi 4 novembre 2006 à 19:46

"It's a little bit funny / This feeling inside..."

Curieux en effet... Une légèreté soudaine, un éclat de rire qui jaillit de temps en temps, comme ça, sans raison, ce sourire niais omniprésent qui me donne un léger (faux-)air d'attardée mentale... Et l'impression bizarre, narcissique, que chaque chanson d'amour a été écrite pour lui, pour moi, pour nous deux...

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"I sing because I'm happy..."

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Exactement ça... Shinytear m'a ôté les mots de la plume, tout y est! :D
Toujours une musique dans la tête, un chant qui ne demande qu'à s'exprimer... pour le plus grand bonheur de mes voisins immédiats! xD
J'ai même l'impression de chanter plus librement, que dès que je pense à lui, ma voix devient plus limpide, plus forte, c'est le bonheur qui jaillit de moi directement sous forme sonore...

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"I wanna give you some love
I wanna give you some good, good loving "

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Je voudrais chanter pour toi, une vocalise tendrement modulée, qui te dise tout ce que les mots sont incapables de traduire, toute cette intensité que je voudrais te transmettre...
Grâce à toi, mon amour, je peux chanter jusqu'à l'extase! :D

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"You're just too good to be true.
Can't take my eyes off you.
You'd be like Heaven to touch.
I wanna hold you so much.
At long last love has arrived
And I thank God I'm alive."
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Toutes ces chansons, qui ne me parlent que de toi...

******

"J'aimerais bien... Ne plus entendre le matin
Que tes mots... Tes mots si ronds d'émotions
Ta voix si douce
Je le sens me pousse
A te tendre une oreille...
Dans son simple appareil..."

******

Tu as mis dans ma vie chaleur et couleur, par quelques simples mots... En vérité, c'est presque une résurrection, une renaissance, tu me donnes une nouvelle raison d'exister, l'ancre la plus solide qui me retienne à une réalité finalement pas si laide...

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"Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe, si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes..."



PS: Il y a tellement d'autres chansons si jolies que j'aurais pu citer, mais je me suis contentée de laisser tourner ma playlist, flemme de chercher... xD Et pis les plus belles chansons sont tristes en général, et moi je veux rire, danser, éclater de joie!

Jeudi 2 novembre 2006 à 17:45

Etonnant le pouvoir que peuvent avoir quelques petits mots anodins, presque inoffensifs, incolores, inodores, dans la bouche de certaines personnes... De simples petits mots, même pas particulièrement beaux, pas particulièrement savants, deux-trois petites syllabes sans prétention, mais si pleines de douceur renfermée...

Ca commence par un "je crois que je vais rompre avec Elle..."
Et là, comme un rayon de soleil éclatant perce un plafond de nuages lourds de chagrin, le sourire apparaît...

Et ça se poursuit par un "j'ai envie de te voir" tout doux, un "tu es celle qui m'a le plus manqué" tout tendre, un "j'ai envie de te faire des câlins" tout plein de promesses...

Et là une chaleur immense qui s'élève, qui fait fondre toute cette glace autour du coeur, en larmes légères, cristallines, un éclat de rire irrépressible de tout le corps, l'impression que le printemps est enfin revenu...

Quelques petits mots, un abîme de tristesse, quelques petits mots, un univers de gaieté, quelques petits mots... Mal de mer, mal au coeur, assez de tanguage, ou je me lance... à l'abordage! :D



Lundi 30 octobre 2006 à 10:56

"Tu connais le doute? Cette déplaisante sensation de marcher sur une mince pellicule de glace avec des bottes en plomb, et l'abîme en dessous, tu connais? Tu l'as peut-être déjà ressenti...

C'est comme une tache de rouille, une blessure en apparence bénigne, ça part d'un rien, on n'y pense pas trop, on met ça de côté... Et puis, insidieusement, ça s'étend, une gangrène rampante qui gagne lentement du terrain... On essaie de se convaincre que tout va bien, on met toutes ses forces à ne pas y penser, parce qu'on sait que si on l'admet, on sombre...

Et puis, un jour ça craque. Toutes les questions restées en suspens, tous les petits détails blessants, toutes les interrogations, tous les petits coups de griffe qu'on a voulu dissimuler, étouffer, ressortent, encore plus cuisants, et nous submergent.

On ne dort plus, on se demande quoi faire, quoi penser, les questions nous giflent en pleine face, on se sent si seul, si misérable, on se dit que l'autre a bien raison d'agir comme il le fait, qu'on a été ridicule d'espérer, qu'on ne vaut rien...

Le doute entame même la confiance, ce bonheur aveugle de croire en toi, de savoir que, quoi qu'il arrive, on peut s'appuyer sur ta rectitude, ton honnêteté, ton... fair play. J'ai tellement envie de te croire, de croire que tu pensais ce que tu disais, que tes caresses étaient dictées par la tendresse et non par le plaisir d'un jeu cruel... De croire que tes encouragements sont sortis malgré toi, que tu ne l'as pas fait pour m'accrocher àtoi en sachant que tu allais me blesser...

Parce que c'est toi qui as tout déclenché, souviens-toi...

Tu n'as pas l'air de mesurer la portée de tous ces mots que tu m'as contraint à te révéler, le pouvoir que tu possèdes, des griffes empoisonnées sur un coeur à vif... Tu n'as pas l'air de mesurer comme tu m'es indispensable, comme tu me manques et comme, quand tu me dis que tu vas m'appeler, je guette, le coeur battant, près de mon téléphone, j'attends des heures avant, des heures après, jusqu'à ce que les ombres de la nuit me convainquent que tu m'as oubliée...

Je croyais savoir ce que tu pensais, je pensais pouvoir me fonder dessus, mais le doute est en train de lézarder ce fragile édifice, cette confiance que j'accorde si difficilement et que je regrette toujours...

J'ai mal de te croire, et pourtant je t'aime, toujours, malgré tes oublis, ton indifférence, malgré la jalousie qui me ronge, malgré la tristesse,malgré toutes les incertitudes, je t'aime au point que la seule pensée de ne plus te voir, te parler, te toucher me fait fondre en larmes...

Je pense savoir quel est ton choix, j'en souffre déjà, mais que ce soit par difficulté, par cruauté ou par oubli, tu ne me l'as pas encore dit, tu me fais encore espérer en dépit du bon sens...

S'il te plaît, dis-moi enfin comment souffrir..."

Ouais, c'est ça que je devrais lui dire...

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